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Interview dans Le Point : Macron est-il fou ou défaitiste ?

Dans son interview pour Le Point, Emmanuel Macron multiplie les sorties médiatiques, montrant une déconnexion du président de la République.
Emmanuel Macron

Crédits photo : Shutterstock

Le 23 août 2023, Le Point a publié un interview avec Emmanuel Macron depuis le fort de Brégançon. 

Un entretien assez long, permettant d’aborder de très nombreux sujets. 

Réforme de l’école, situation géopolitique, rétrospective des 100 jours d’apaisement, réaction aux émeutes

Tout y est passé ! 

Problème : Emmanuel Macron dit tout…

et surtout n’importe quoi

De quoi se demander s’il est devenu fou ou s’il est simplement défaitiste face à la situation.

Vous souhaitez découvrir cet entretien ? 

Pour cela, découvrez la nouvelle vidéo de Juste Milieu, disponible le 25 août à 18h : “Macron dans Le Point : un président fou ou défaitiste ?

Qu’en pensez-vous ? 

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Remember the 3rd of April, 1941
Remember the 3rd of April, 1941
7 mois il y a

Merci de ne pas publier la précédente version de mon commentaire, affecté de coquilles (et où j’ai mis une adresse au lieu d’un site).

« Juste milieu : l’information, le mensonge en moins. »

Ah ? Et quand l’erreur, énorme, reprend le mensonge d’autrui, ce mot d’ordre est-il encore valable ?

Alors les « Américains » auraient voulu la victoire des Allemands ? Sans rire ? Et Jo Staline serait le Bon© de cette superproduction hollywoodienne ?

En septembre 1939 les Britanniques et les Français, sur pressions de Roosevelt, déclarèrent la guerre à l’Allemagne qui avait envahi la Pologne, mais pas à l’Union soviétique de Staline qui pourtant envahit elle aussi la Pologne, deux ou trois semaines plus tard, avant d’annexer en outre la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie, puis de s’emparer par la force de portions de la Finlande et de la Roumanie.

Après la defaite de la France, le Royaume-Uni resta seul, aidé par les États-Unis, en guerre contre l’Allemagne ; pendant ce temps, l’Union soviétique envoyait à l’Allemagne le blé qui nourrissait son armée et le pétrole qui abreuvait ses chars, ses avions, ses sous-marins, etc, et des montagnes de matières premières indispensables à l’effort de guerre (contre les Anglo-Saxons !) du Reich.

Six semaines avant l’invasion de l’Union soviétique, le Royaume-Uni fit connaître à l’Union soviétique la position des divisions allemandes : elles étaient à la frontière germano-soviétique, prêtes à attaquer. Malgré quoi Staline persista, jusqu’au moment où les panzers envahirent son pays, à nourrir le soldat allemand et abreuver ses panzers, ses stukas, ses Messerschmitt.

Alors les Anglo-Saxons livrèrent à Staline, allié encore la veille d’Hitler, un déluge de matériels et de matières premières ; avant Noël 1941, l’Armée rouge reçut d’eux plus d’armes que ce qu’il fallait pour rééquiper en chars toute la Wehrmacht. C’était peu de choses par rapport à ce qui suivrait : plus d’⅓ des carburants pour avions, la ½ des explosifs et un peu plus encore de l’aluminium (indispensable à l’industrie aéronautique, et, en raison d’un choix technique, aux moteurs de chars) de l’Armée rouge vinrent des capitalistes anglo-saxons, du 22 juin 1941 au 9 mai 1945. Les automobiles, les camions de l’Armée rouge furent produits chez l’Uncle Sam. Sans compter d’énormes quantités de vivres, etc.

Avant la guerre déjà ce furent les Anglo-Saxons qui permirent les plans quinquennaux de Staline, grâce à quoi la production industrielle soviétique passa de 40 milliards à 90 milliards de roubles par an. Ce fut Vickers qui apprit à l’industrie soviétique à faire des chars modernes, et l’U.R.S.S. en transmit les secrets à l’Allemagne, pays que les Anglo-Saxons s’acharnaient méticuleusement à empêcher de réarmer. Ce fut Ford qui bâtit les usines immenses qui produiraient les flots de chars T-34, Kliment Vorochilov 1 et Iossif Staline 2 (largement avec l’acier des États-Unis, venu sur navire des États-Unis, sous escorte des contre-torpilleurs des États-Unis). Les moteurs d’avions et les avions de transport de l’Armée de l’air soviétique, ainsi que les canons de ses avions, furent pendant le conflit tous construits sous licence des États-Unis et de la France. Wall Street et la City financèrent la construction d’un réseau ferroviaire moderne, sans lequel l’économie soviétique se serait effondrée en 1941 comme l’économie russe s’était effondrée lors de la guerre de 14-18.

Ce furent des divisions de l’empire britannique agonisant et de l’empire américain naissant qui firent un second front en Afrique, en Italie, en France plus tard : même les dirigeants de l’Armée rouge en reconnurent l’efficacité. Ce furent des bombardiers du Royaume-Uni et des États-Unis qui larguèrent sur l’Allemagne des bombes qui y tuèrent 600 000 civils allemands (plus des militaires, et des étrangers : des travailleurs volontaires, des requis, des internés des camps de concentration), obligeant dès 1942 l’Allemagne à maintenir sur son sol des nuées d’avions qui, déployés sur le front russe, y auraient parlysé l’Armée rouge. Ce furent des combattants anglo-saxons, et français, qui firent capituler plus d’un quart de million de soldats de l’Axe à Bizerte en mai 1943 (contre moins de 200 000 morts et prisonniers allemands et roumains d’octobre 1942 à février 1943 à Stalingrad). Ce furent des bombardiers anglo-saxons qui écrasent la production pétrolière roumaine (vendue à l’Allemagne) au printemps 1944, décidant du sort de la guerre, et qui anéantirent l’industrie et l’économie allemande quand apparurent les avions à réaction avec lesquels l’Allemagne espérait encore renverser la situation.

Il faut l’extraordinaire culot des staliniens et autres nostalgiques de la terreur rouge pour tenter d’inverser l’image de la réalité, et chercher à faire oublier que les Anglo-Saxons combattirent Hitler quand celui-ci était allié à l’Union soviétique, puis sauvèrent in extremis le régime communiste quand Hitler se retourna contre lui.

Et il faut nos « informateurs » de youtube pour gober ce rorqual « bleu-de-rouge ». Et chez eux ce bobard a le monopole.

« Si tous les autres acceptaient le mensonge imposé par le Parti — si tous les rapports racontaient la même chose — le mensonge passait dans l’ histoire et devenait vérité. »
George Orwell (« 1984 »).

Du côté russe, nous avions affaire, comme devant, à M. Bogomolov, empressé de tout savoir et attentif à ne se point livrer, quitte à se raidir, tout à coup, pour formuler ce que son gouvernement avait à dire de catégorique. En certains cas, M. Vichynsky, momentanément chargé des questions italiennes mais familier des domaines les plus étendus, venait faire le tour des problèmes. Il y montrait une grande envergure d’esprit, mais aussi, trait qui pouvait surprendre chez l’ancien procureur des Soviets, un agréable enjouement.

Pourtant, il laissait voir par éclairs ce qu’avaient d’implacable les consignes qui le liaient. Comme je lui disais un jour, non loin d’autres qui pouvaient m’entendre : « Ce fut, pour nous, une faute de n’avoir pas pratiqué avec vous, avant 1939, une franche alliance contre Hitler. Mais quel tort avez-vous eu vous-mêmes de vous entendre avec lui et de nous laisser écraser ! » M. Vichynsky se dressa, livide. Du geste, il semblait balayer quelque mystérieuse menace. « Non ! Non ! murmura-t-il. Jamais, jamais, cela ne doit être dit ! »

Charles de Gaulle, « Mémoires de guerre », tome 2 (ch. « Diplomatie »).

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