Juste Milieu

L’actualité… les mensonges en moins

Livre Amy Winehouse juste milieu

La SEULE chose à comprendre au sujet des cryptos

cryptos

Crédits photo : Shutterstock

Toutes les semaines, Juste Milieu accueille de nouvelles plumes. Auteurs, experts, citoyens engagés… On vous laisse la parole pour réfléchir encore un peu plus !

Envie de publier vos articles sur Juste Milieu ? Écrivez-moi à remy@juste-milieu.fr !

On ne m’a jamais autant demandé si les cryptos étaient une arnaque, une bulle ou une pyramide de Ponzi…

Je n’ai jamais senti autant de défiance vis-à-vis de l’écosystème… 

Mais surtout, ne vous méprenez pas.

C’est une très bonne nouvelle ! 

La peur extrême du public, c’est un des signaux qui indique que nous avons (presque) touché le fond. 

Il existe même un indicateur qui mesure la peur ou l’avidité du marché : le Fear & Greed Index :

Et comme vous voyez, depuis déjà un moment… les gens ont peur. 

Quand c’est la peur extrême qui domine, comme ici, les réactions de défense sont exagérées

Les investisseurs refusent de prendre le moindre risque, il y a des ventes en cascade… C’est la panique qui commande – et les rats quittent le navire.

Résultat : de nombreuses cryptos se retrouvent sous-valorisées

Le marché capitule, et touche le fond avant de rebondir. Il faut juste le temps que les esprits se calment. 

Conclusion : plus vite nous touchons la peur extrême, plus vite nous remonterons

La phase « gadget » de la crypto

L’investisseur Chris Dixon (associé chez Andreessen Horowitz, ancien de chez eBay et co-fondateur du site de e-commerce Hunch) a développé une théorie intéressante : 

« The next big thing will start looking like a toy »

Traduction :

« La prochaine révolution aura d’abord l’air d’un gadget »

En clair, si tout le monde s’inquiète de la baisse des cryptos et pense que l’écosystème va mourir, c’est parce qu’ils ne savent pas vraiment ce qu’est une cryptomonnaie. 

Parce que de leur point de vue, c’est plus un « gadget » qu’autre chose. 

Avouez-le : vous aussi, vous vous demandez parfois à quoi servent réellement les cryptos.

Peut-être même que vous pensez qu’elles sont juste là pour spéculer… comme un outil financier qui ne se rattache à rien de réel. Qui ne crée pas de valeur.

Mais je vous rassure, vous n’êtes pas seul : 99 % des gens pensent comme ça. 

Et c’est normal. Ça s’explique par la manière dont s’imposent les nouvelles technologies – j’y reviens dans un instant. 

Mais d’abord, rappelez-vous que la même chose s’est produite pour Internet au début des années 2000… 

À l’époque, on ne s’en servait que pour envoyer des e-mails, la notion de “e-commerce” faisait sourire, et même un  esprit brillant comme Pascal Nègre, PDG d’Universal Music, déclarait “Internet ? On s’en fout, ça ne marchera jamais !”.

Autant vous dire que vous n’avez pas à rougir si la crypto est un univers opaque pour vous… Je vous explique pourquoi.

Inscrivez-vous à la newsletter gratuite Argo Éditions

Recevez gratuitement les conseils et analyses de Marc Schneider, directement dans votre boîte mail.

Nouvelles technologies, metaverse, biotech, cryptos… mais aussi matières premières, géopolitique et stratégies d’investissement avancées : vous n’êtes pas près de vous ennuyer ! 

Tous les nouveaux inscrits recevront en cadeau le dossier « Metaverse : 3 actions pour en profiter » dans leur boîte mail dès leur inscription

Une innovation révolutionnaire, ça va trop vite et trop lentement… en même temps !

On distingue deux types d’innovation : les innovations disruptives et les innovations incrémentales

– Une innovation disruptive, c’est un nouveau système qui remplace le précédent. Par exemple, les voitures qui remplacent les chevaux.

– Une innovation incrémentale, c’est l’amélioration d’un système existant. Par exemple, le bip de recul ou l’ABS sur une voiture. 

Ou, plus simplement : 

– Incrémental = Amélioration

– Disruptif = Révolution

Les cryptomonnaies sont une innovation disruptive, c’est pour ça qu’on a tant de mal à comprendre leur intérêt. 

Elles ne se « branchent » pas sur un système qu’on connaît déjà, elles sont le nouveau système.

Pour Chris Dixon, le problème vient du fait que la technologie s’améliore à un rythme plus rapide que les besoins du public. En clair : vous avez besoin des cryptos, mais vous ne le savez pas encore… 

Car elles appartiennent à un futur encore trop éloigné pour qu’on le distingue clairement.

Mais « trop éloigné » ne veut pas dire « dans longtemps ». Au contraire, l’adoption massive des cryptos vient de commencer. 

« Trop éloigné », cela signifie que les usages et possibilités de la crypto sont encore au-delà de ce que notre imagination peut concevoir

C’est en ça qu’on peut considérer que la technologie avance « trop vite » – et que notre premier réflexe est de se dire « a-t-on vraiment besoin de ça ? ».

Mais en même temps, un autre facteur s’ajoute à cette évolution trop rapide et contribue lui aussi à nous faire prendre la crypto pour un gadget. 

Cet autre facteur, c’est qu’une technologie disruptive est souvent décevante à son lancementdonc en plus de mal comprendre son rôle, on trouve qu’elle le remplit mal !

Prenez l’exemple du téléphone : les premiers modèles ne pouvaient pas « transporter » votre voix au-delà de 2 ou 3 kilomètres. 

À l’époque, une des premières sociétés télécom du monde, Western Union, a renoncé à se lancer massivement dans la téléphonie… 

… car il lui semblait inutile de déployer une technologie dont elle ne voyait pas comment elle allait servir les entreprises et compagnies de chemin de fer avec qui elle voulait commercer.

L’erreur de Western Union fut de sous-estimer la vitesse de développement du téléphone

L’amélioration de la technologie a pris beaucoup moins de temps et d’efforts que prévu, et le téléphone s’est imposé dans le monde entier. 

Moralité : l’évolution et l’adoption d’une technologie ne sont pas linéaires. 

Le passé ne préjuge pas l’avenir. 

Le casse du siècle sous nos yeux

Aujourd’hui, le coût élevé des transactions sur Ethereum, ou la forte consommation énergétique de Bitcoin font l’objet de critiques appuyées. 

On entend souvent qu’Ethereum pourrait remplacer les banques, et que Bitcoin pourrait remplacer la monnaie… 

Si seulement le premier pouvait traiter plus de transactions pour moins cher, et le second être moins gourmand en électricité ! 

Mais pendant qu’on se plaint sans comprendre, des ingénieurs font leur travail

Ils développent des solutions ingénieuses pour régler ces problèmes. Le Lightning Network sur Bitcoin en est un bon exemple…

Et petit à petit, les cryptomonnaies deviennent des alternatives crédibles et enviables… à presque tout.

Il y a les cryptos qui sont des systèmes monétaires autonomes, déflationnistes et garantis sans intervention humaine – comme Bitcoin, entre autres

Et il y a les « tokens », ces cryptomonnaies qui servent à alimenter un service bien précis : navigateur web, plateforme de streaming, système de stockage de données… et plus le service est populaire, plus le token associé vaut cher. 

Car un token, c’est un jeton qui donne le droit d’utiliser un service

Si vous achetez des jetons avant que le service associé soit populaire, vous pourrez les revendre avec une énorme plus-value quand celui-ci se sera imposé. 

C’est ça, la beauté d’investir dans les cryptos avant que le grand public comprenne

Ces services sont la base de ce qu’on appelle le « Web3 », ce nouvel écosystème qui va remplacer toutes les briques d’Internet par de nouveaux acteurs construits sur la blockchain – donc plus rapides, plus sécurisés, moins chers.

Mais pas que. 

La révolution crypto ne s’arrête pas au système monétaire ni à Internet

Fondamentalement, il s’agit de remplacer les intermédiaires humains, les institutions parasites et les « tiers de confiance » par des programmes informatiques inviolables, partout.

La révolution qui s’annonce est vertigineuse, et elle fera tomber des acteurs majeurs de l’ancien monde – les banques, par exemple.

Il ne manque rien pour que la crypto rende l’intégralité du système bancaire obsolète… 

Qui est Marc Schneider ?

Marc Schneider est le fondateur d’Argo Éditions, une entreprise d’édition financière et de recherche en investissement. Sa newsletter gratuite réunit chaque semaine plus de 60 000 lecteurs. 

Ancien Risk Manager, Marc aide ses lecteurs à comprendre les rouages de l’investissement en bourse et en cryptomonnaies pour prendre en main leur avenir financier. 

Sa newsletter traite de sujets variés : nouvelles technologies, cryptomonnaies, psychologie de l’investissement ou encore géopolitique… avec un dénominateur commun : comprendre le monde qui nous entoure pour mieux gérer ses finances

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest
2 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Jerome Desbois
Jerome Desbois
1 année il y a

Il est vrai que les cryptos possèdent des avantages certains, en l’occurrence la notion de décentralisation.
Seulement la monnaie n’est qu’un outil d’échange, et tant que des individus auront pour but dans leur vie d’amasser toujours plus de monnaie qu’autrui, qu’on utilise des cryptos, euros, crotte de biques, …, les inégalités resteront présentes.

Peut être qu’un jour les humains changeront leur paradigme, n’auront plus aucuns intérêts a courir après la monnaie. Ils comprendront qu’ils ont tous les mêmes intérêts communs, et que ces seuls intérêts communs méritent de s’en occuper collectivement.

Tant que les humains penseront uniquement à leur petite personne, leur nombril, qu’il leur faut amasser toujours plus, soit par peur de manquer, soit par narcissisme pour montrer au reste du monde combien elle est grosse, le monde restera une désolation sans nom, les souffrances régneront, et le paradis sur terre continuera de rester inaccessible.

erick Le Wooz
erick Le Wooz
1 année il y a

œufs….même panier….. J’ai pas d’œufs…

Copyright © Tous droits réservés.
RSS
Facebook
Facebook
YouTube
YouTube
Instagram