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Nouvelles technologies : miracle ou poison ?

nouvelles technologie et pollution

Crédits photo : Shutterstock

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Les nouvelles technologies ont eu un impact inimaginable sur notre qualité de vie depuis plusieurs décennies. 

Ma grand-mère en est le parfait exemple. 

Elle a grandi dans une ferme traditionnelle bretonne. Le sol était en terre battue, et elle dormait avec un pull sous des couvertures, collée à ses sœurs pour se tenir chaud l’hiver.

Maintenant, elle a le chauffage au sol et j’échange avec elle par Whatsapp

Génial ? Pas forcément. 

Ces technologies miraculeuses ont un revers… la pollution

Les scientifiques sont unanimes. 

La pollution engendrée par les technologies modernes détruit à petit feu l’écosystème dans lequel nous vivons. 

Nous nous retrouvons face à un dilemme qui semble sans issue :

1 – continuer à les utiliser, en sachant que nous courrons irrémédiablement à notre perte ;

2 – renoncer à les utiliser , mais cela nous ferait perdre un confort devenu vital pour une majorité d’entre nous.

Pour répondre à ce dilemme, 3 solutions s’affrontent.

1ère solution : la décroissance

Le raisonnement est basique. 

Si les technologies modernes polluent, il faut les abandonner et revenir à des technologies plus basiques et moins polluantes.

Le low-tech est effectivement un bon moyen de trouver des solutions résilientes à petites échelles : séchoirs solaires, systèmes de récupération d’eau, rockets stoves… 

Mais une décroissance généralisée des pays développés est utopique !

Nous nous sommes trop habitués à notre confort : seule une infime minorité de la population accepterait l’immense sacrifice que représente l’abandon de nos technologies modernes.

C’est un combat perdu d’avance. 

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Autosuffisance alimentaire, sac d’évacuation d’urgence, secourisme, autonomie énergétique et en eau…

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2ème solution :  la révolution écologique en limitant la pollution

Le raisonnement de la révolution écologique est plus nuancé que celui de la décroissance.

La révolution écologique est un raisonnement plus nuancé que la décroissance. 

L’idée est de : 

– limiter l’utilisation des technologies polluantes au strict minimum ;

– trouver des alternatives équivalentes, plus durables et moins polluantes. 

Pourtant, même avec de gros efforts collectifs, cette solution est rarement suffisante. 

Le bon exemple est le plastique

Malgré de gros efforts pour limiter l’utilisation abusive et la mise en place d’un système de recyclage performant, seulement 24 % du plastique utilisé est recyclé en France [1].

Pire, dans le monde entier, c’est seulement 9 % du plastique qui est recyclé [2].

La révolution écologique dépend de la bonne volonté des entreprises et des citoyens.

Et même si une majorité joue le jeu, il restera toujours une partie de la population pour gâcher les efforts des autres.

La révolution écologique est indispensable pour réduire la pollution, mais elle n’est pas suffisante pour régler définitivement le problème.

3ème solution : l’invention de nouvelles technologies non polluantes

Quand la décroissance est une utopie et la révolution écologique une solution imparfaite, de nouvelles technologies de pointe non polluantes pourraient être LA solution de long terme.

La solution au problème de la pollution doit représenter un bénéfice immédiat et facilement visible pour être massivement adoptée.

L’invention de nouvelles technologies non polluantes répond parfaitement à cet impératif : 

– elles peuvent être adoptées par la minorité préoccupée et la majorité qui ne pense qu’à son bénéfice ; 

– elles permettent de conserver notre précieux confort ; 

– et de sauver la planète de la pollution.

En étant disponible à un prix équivalent ou moins élevé qu’une technologie polluante, elle sera naturellement adoptée et sans protestation. 

Le bon exemple ici sont les voitures électriques. 

Elles deviennent de plus en plus courantes, surtout depuis que leur efficacité a rattrapé celle des voitures thermiques et que les prix baissent.

Un plastique 100 % biodégradable !

Récemment, un grand pas a été fait dans l’invention de ces technologies du futur.

Une entreprise a inventé le premier plastique 100% biodégradable au monde !

Il se dégrade en 18 mois maximum, même en milieu marin, sans disperser de microparticules ou de polluants. 

Quand son coût de fabrication approchera celui du plastique que nous connaissons à base de pétrole, il commencera à être utilisé.

Puis, quand il deviendra moins cher que le plastique polluant, il sera massivement utilisé par la population, jusqu’à même le remplacer définitivement.

C’est un grand espoir pour les prochaines décennies !

Qui est Antoine Ledu ?

Passionné de survie et d’autonomie, Antoine Ledu lance en novembre 2020 le projet Apprendre Préparer Survivre.

À travers sa newsletter gratuite, Antoine délivre des stratégies concrètes pour aider ses lecteurs à développer leur résilience et faire face aux différentes crises du quotidien.

De nombreux sujets sont abordés :
l’autonomie alimentaire avec le stock de nourriture, la conservation des aliments, le potager, les plantes sauvages… ;

la survie physique avec le sac d’évacuation d’urgence, le secourisme, le matériel indispensable, etc. ;

la survie financière avec l’or, l’argent, les crypto-monnaies,… ;

l’autonomie en eau et énergie à travers les expériences d’Antoine dans sa BAD (Base autonome durable).

Et bien d’autres thématiques indispensables pour se protéger et protéger sa famille.

Sources :

[1] https://www.paprec.com/fr/comprendre-le-recyclage/tout-savoir-sur-les-matieres-recyclables/plastiques/

[2] https://www.greenpeace.ch/fr/agir/pour-avenir-sans-plastique/tout-savoir-pollution-plastique/#:~:text=Seul%209%20%25%20du%20plastique%20mondial,r%C3%A9utilis%C3%A9e%20pour%20fabriquer%20des%20emballages

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Wilde
Wilde
1 année il y a

Un peu de détails et de sources sur ce nouveau plastique 100% biodégradable ? Un peu de véritables informations ?(!)

Romain Kroës
Romain Kroës
1 année il y a

L’actuelle orientation de l’innovation technologique débouche sur une impasse qui en effet consomme inutilement beaucoup trop d’énergie. Son premier objectif est la course aux gains de productivité. Quand le rythme de la production excède celui des cycles naturels de renouvellement des ressource, il entame le potentiel des ressources renouvelables. C’est ainsi que depuis les années 1970 l’observatoire Overshoot day constate le recul de la date à laquelle les ressources annuellement renouvelables sont consommées. Il en résulte les rendements décroissants qui dégradent la moyenne effective résultante des productivités. La dépense d’énergie dans ce but est donc totalement parasitaire.
Mais il y a plus. Cette orientation prolonge l’utopie du règne des automates et des machines, née aux XVIIIe et XIXe siècles, croyant qu’elle peut remplacer le travail humain par la technologie. Or c’est un échec, car la technologie déplace le travail mais ne le remplace pas. Alors le management renverse le problème en robotiant le travail humain. Quand on ne peut pas implanter un algorithme dans un cerveau électronique, on l’impose aux yeux ou aux oreilles d’un humain, au myen des « procédures » et « protocoles ». C’est le cas des employés d’Amazon France qui par dérision s’appellent eux-mêmes des « amabots ».
Un mot sur la décroissance. Si la course à la prodyctivité demeure, toure décroissance sera nécessairement récupérée. L’avenir, s’il en est un, est à une croissance nulle, assortie d’une productivité en harmonie avec les cycles naturels.

Girardet
Girardet
1 année il y a

Sans les nouvelles technologies, beaucoup d’entre-nous n’auraient pas survecus aux confinements…Les médias alternatifs ont permis de compenser la violence des médias mainstream tous acquis à la doxa…

Dan
Dan
1 année il y a

Très déçu par un gros mensonge dans cet article sur les voitures électriques. Non, leur prix n’est pas au niveau des voitures à moteur thermique, leurs performances sont loin d’être comparables (surtout lorsque l’électricité est coupée…) et enfin leur bilan écologique global est contestable!

Padou B
Padou B
1 année il y a

la voiture électrique, est ce vraiment un bon exemple !!!

Sandra
Sandra
1 année il y a

Merci pour cet article, très avisé, je me permets un petit bémol quand aux voitures électriques qui ne sont pas le bon exemple à citer dans les technologies non-polluantes. Certes il n’y pas d’émotions de gaz lors de leur utilisation mais beaucoup d’études sont sorties à ce jour et prouvent que la fabrication de ces voitures est énormément plus polluante et destructrice que les voitures thermiques, pourtant déjà très polluantes. Plusieurs autres problèmes pointent leur nez : le chargement des batterie en hiver quand la consommation électrique est déjà sous tension et le problème des batteries à recycler va devenir un calvaire quand tout ce petit monde sera arrivé à péremption.
Arrêtons de mettre les voitures électrique sur un pied d’estale, cette technologie n’est pas la solution, il y en a d’autres qui existent déjà ou qui se développent qui sont déjà bien plus écologiques.

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