Municipales à Paris : Rachida Dati, un ministère contre une mairie ?

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Dans la Macronie, les petits arrangements entre amis sont une tradition…
Mais parfois, les amis oublient de prévenir qu’ils vont vous planter !
Après l’épisode « Najat entre par la grande porte de la Cour des comptes » (personne ne sait pourquoi, mais elle y est), c’est au tour de Rachida Dati de jouer à « Qui veut gagner une mairie ? ».
Spoiler : ça sent l’accord foireux à plein nez.
Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture (oui, oui, c’est toujours elle), est soupçonnée d’avoir troqué son entrée au gouvernement contre un ticket gagnant pour la mairie de Paris en 2026, avec en prime le soutien de la Macronie.
Depuis l’émergence de cette rumeur, Rachida Dati a toujours démenti, forcément.
Sauf que…
… dans un enregistrement diffusé en juin par Complément d’enquête, la dame affirme avoir déjà l’assurance d’être candidate à Paris.
Et là, problème : entait-elle à l’époque ? Ou ment-elle maintenant ?
Au départ, Dati devait viser la 2ème circonscription de Paris, avec pour suppléant Antoine Lesieur, un proche de Gabriel Attal.
Le but ? Faire le vide à droite, sauf elle.
Mais telle est prise qui croyait prendre !
Les chaises musicales version Macronie ?
Il y a quelques semaines, tout est parti en vrille avec l’invalidation selon La Dépêche du 19 juillet des comptes de campagne de Jean Laussucq, ex-député de cette fameuse 2ème circonscription de Paris.
Résultat : le fauteuil est vide et les appétits s’aiguisent.
Et dans les coulisses, Michel Barnier, ancien Premier ministre, est sorti de sa retraite politique et flairerait là l’occasion de refaire surface.
Mais attention, la partie s’annonce plus que musclée : Clara Chappaz, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au numérique, pourrait elle aussi vouloir s’inviter dans la bataille.
Entre petits arrangements entre faux amis, ambitions XXL et coups bas dignes d’une série B politique, la candidature de Rachida Dati à Paris ressemble de plus en plus à une arnaque téléphonique : beaucoup de promesses, peu de garanties, et une grosse facture à la fin.