#MeToo : après Dominique Boutonnat, le cas Bruno Barde
Le 11 février 2021, le président du CNC Dominique Boutonnat était mis en examen pour viol sur son filleul.
Renvoyé en correctionnel le 29 septembre 2022, Juste Milieu avait consacré un article à cette affaire le 10 octobre 2022.
Cela n’a pas empêché Rima Abdul-Malak de reconduire notre homme à la présidence du Centre national du cinéma.
Mais qu’importe.
Une question se pose : Dominique Boutonnat est-il une sorte de Harvey Weinstein à la française ?
Rien n’est moins sûr…
… car un article de Mediapart du 12 juin 2024 revient sur des accusations incombant à une autre personnalité du monde du cinéma : Bruno Barde.
Le directeur du festival de Deauville accusé par sept femmes
Bruno Barde est directeur du festival de Deauville, du festival du film fantastique de Gérardmer et du film policier de Reims.
Mais ce n’est pas tout.
Il fait partie du cercle fermé des membres de l’académie des César…
… et dirige le Public Système Cinéma, une entreprise spécialisée dans les relations presse.
Autant dire que Bruno Barde a une certaine aura dans le monde du cinéma.
Toutefois, ce n’est pas pour sa contribution au septième art qu’il est au cœur de l’actualité.
Il est accusé par sept anciennes collaboratrices de harcèlement sexuel ou d’agression sexuelle.
Défendu par la maison mère de Public Système Cinéma, Bruno Barde est défini comme quelqu’un de “très respectueux”.
Le principal intéressé, de son côté, a répondu à ces accusations.
Se défendant de tout acte répréhensible, il s’excuse pour son comportement “latin et malencontreux”.
L’occasion pour Mediapart de revenir sur l’étonnante attitude de Bruno Barde vis-à-vis du mouvement #MeToo.
Ce dernier aurait invité à Deauville Luc Besson, Roman Polanski, Woody Allen ou encore Nate Parker au cours des trois dernières années.
Sacré palmarès…