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L’actualité… les mensonges en moins

Ernaux, Chollet, Bagieu : l’autre visage de la presse aux ordres ?

Annie Ernaux, Mona Chollet, Pénélope Bagieu et Vanessa Springora rejoignent les actionnaires du journal féministe La Déferlante.
Magazine

Crédits photo : Shutterstock

Depuis plusieurs années, une poignée de milliardaires se disputent les plus grands médias français.

Grands quotidiens, chaînes de télé, radios, hebdomadaires…

On le sait : ces milliardaires ne font pas cela par philanthropie.

Leur objectif est clair : réorienter la ligne éditoriale de ces médias dans un sens qui leur convient. 

D’ailleurs, la récente arrivée de Geoffroy Lejeune dans le Journal Du Dimanche, propulsé rédacteur en chef par Vincent Bolloré, le montre assez clairement. 

Cette bagarre médiatique ne concerne pas que les gros titres !

La revue La Déferlante voit arriver de nouvelles têtes parmi ses actionnaires…

des personnalités bien connues du grand public.

Ernaux, Chollet et Springora soutiennent la revue féministe

La Déferlante est un projet assez étonnant, lancé en mars 2021. 

Défini par France Info dans un article du 4 juillet 2023 comme un trimestriel “mi-revue, mi-livre”, il laisse la parole aux idées féministes. 

La Déferlante compte aujourd’hui 6 000 exemplaires vendus par mois, mais cela risque fort de s’améliorer !

Une ambition non-dissimulée au lendemain du mouvement #MeToo et qui voit de nouvelles têtes arriver parmi les actionnaires. 

En effet, le prix Nobel de littérature Annie Ernaux a annoncé rejoindre La Déferlante

C’est aussi le cas de l’essayiste Mona Chollet, connue pour son ouvrage Sorcières : la puissance invaincue des femmes et la dessinatrice de Culottées Pénélope Bagieu.

Enfin, Vanessa Springora, l’éditrice et auteure du livre Le consentement dans lequel elle dénonçait les agissements de Gabriel Matzneff, rejoint également l’aventure.

Dans cette revue, les sujets abordés vont de “l’intersectionnalité, qui dénonce le cumul des discriminations liées au genre, à la race, l’orientation sexuelle, la classe, l’apparence”, d’après France Info.

Qui pour dénoncer cela ?

Bien sûr, ceux qui pourraient dénoncer une ligne éditoriale pilotée par les actionnaires de la revue ne se bousculent pas au portillon.

Ce serait un crime de lèse-majesté que de reprocher à ces célèbres actionnaires leur volonté d’encadrement de la ligne éditoriale de La Déferlante.

Pourtant, la question mérite d’être posée…

Soit c’est pour tous les médias, soit c’est pour aucun.

Sinon, ce serait de la mauvaise foi…

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