Darmanin et l’Azerbaïdjan : la fake news de trop ?
Gérald Darmanin est passé professionnel dans l’art de ne jamais reconnaître ses torts et d’accuser des tiers.
Difficile de ne pas se remémorer les mésaventures des supporters anglais et espagnols à la finale de la Ligue des Champions entre Liverpool et le Real Madrid au stade de France.
Plutôt que de reconnaître le manque de préparation de la France, Darmanin avait reporté la responsabilité du chaos ambiant sur des supposés “supporters anglais”.
Cette fois-ci, il a remis le couvert sur un dossier extrêmement sensible : la Nouvelle-Calédonie.
Non seulement, il s’est dédouané…
Mais, en prime, il a accusé l’Azerbaïdjan d’ingérence.
Problème : Le Canard enchaîné du 22 mai y est allé de sa révélation…
… et il pourrait bien s’agir de la fake news de trop pour le ministre de l’Intérieur !
Darmanin, entre impréparation et mensonge !
Le début de guerre civile entamée en Nouvelle-Calédonie aurait-il pu être évité ?
D’après le Palmipède, aucun doute sur le sujet : le gouvernement a manqué de préparation.
Dès le mois de mars, le haut-commissaire de Nouméa avait alerté l’exécutif sur un risque d’émeutes bien réel.
Pire : d’après Le Canard enchaîné, “tout le monde savait que la journée du 13 mai serait “une journée d’action””.
Pourtant, le gouvernement a tout de même été pris de court.
Et pour justifier cette escalade de violence, Gérald Darmanin a invoqué le rôle de l’Azerbaïdjan…
… mettant à mal la stratégie de l’Élysée qui refusait d’évoquer cette piste !
Le palais présidentiel avait, en effet, eu vent d’une “opération de désinformation” azerbaïdjanaise.
Mais son impact avait alors été jugé limité par l’équipe d’Emmanuel Macron.
La décision avait été prise de ne pas en parler publiquement, du fait de l’absence de gravité..
Gérald Darmanin a donc brandi une menace…
… que l’Élysée n’a jamais réellement prise au sérieux !
Encore une excuse en bois pour ne pas assumer.
Ça va finir par se voir !