Choose France : flop et fausses promesses d’Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron a de plus en plus de mal à se faire prendre au sérieux sur la scène nationale et internationale.
Heureusement, pour se redonner un semblant de légitimité, il a instauré en 2018 une nouvelle petite habitude…
… chaque année au mois de mai, il est aux manettes du sommet Choose France.
Et pour cette nouvelle édition, qui s’est déroulée au château de Versailles le 19 mai 2025, Emmanuel Macron a rassemblé des grandes entreprises du monde entier comme Barclays, Ikea et Siemens.
Le problème, c’est qu’il a beau s’afficher comme la vedette de cet événement…
… la crédibilité de notre président est de plus en plus mise à mal.
Opération de communication… et fausses promesses
20 milliards d’euros d’investissements étrangers.
C’est la somme promise par les entreprises invitées au nouveau sommet Choose France.
Un véritable record dont Emmanuel Macron est très fier et que n’ont pas manqué de souligner deux journalistes de Libération dans un article du 19 mai 2025…
… tout en le nuançant fortement !
En effet, en regardant de plus près les précédentes éditions, force est de constater que les promesses ne restent parfois que des promesses.
On peut lire dans l’article de Libération : “Certains dossiers affichés fièrement lors des précédentes éditions ne se sont toujours pas concrétisés”.
De plus, Choose France a principalement concerné des chantiers de réinvestissement sur des sites déjà existants.
Et concernant les quelques nouveaux sites industriels construits au fil des années, “seuls 15 sont opérationnels sur 39 usines, centres de recherche et développement ou data centers annoncés”.
Enfin, les journalistes de Libération jugent “difficile […] d’estimer le poids de l’événement Choose France parmi tous les projets qui se sont concrétisés, certaines entreprises décalant chaque année leurs annonces pour coller au sommet”.
De quoi conclure que Choose France n’est qu’un nouveau gadget pour qu’Emmanuel Macron se fasse mousser ?
C’est en tous cas ce qu’estimait un journaliste de Mediapart dans son article du 19 mai 2025.
Pour lui, le sommet est devenu “une opération de communication qui s’essouffle”.
Et c’est difficile de lui donner tort…