« 3 sondages » : comment les banques prêtent aux candidats à la présidentielle ?

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Anne Hidalgo créditée entre 4 et 7 % des intentions de vote et qui fait finalement moins de 2 %.
Valérie Pécresse faisant un bond à 17 % dans les sondages avant de s’effondrer à 4 %.
Faux sondages mis en avant par Éric Zemmour pour montrer qu’il était en lice pour la course à l’Elysée.
En 2022, nous avons pu voir à quel point les instituts de sondages pouvaient faire la pluie et le beau temps pour influencer une élection aussi importante que celle qui mène au pouvoir ultime en France. !
Comment expliquer que ce genre d’outils soit encore utilisé à l’approche de tous les scrutins alors qu’ils se trompent (presque) systématiquement ?
Y a-t-il une autre raison, beaucoup moins assumée, que celle de vouloir faire de la propagande avec ces chiffres arbitraires ?
C’est là que les banques entrent dans l’équation…
Et vous allez vite comprendre qu’elles ont besoin de ces sondages pour savoir qui soutenir financièrement !
Ces 3 sondages qui peuvent tout changer
Le 22 avril 2025, le journaliste Antoine Oberdorff dressait le portrait de Raphaël Glucksmann dans L’Opinion.
Le député européen s’impose (ou est imposé) comme l’une des figures majeures de la gauche en France.
Et il est très probable qu’il faudra compter sur sa présence à la présidentielle de 2027.
Le journaliste de L’Opinion explique que “tous les voyants sont au vert”.
Et il précise que “pour lever 8 millions d’euros, les banques exigent trois sondages de trois instituts différents qui créditent le candidat de plus de 8 %”.
Un cap qu’a largement dépassé Glucksmann.
L’occasion de mieux comprendre pourquoi les sondages sont aussi utiles pour nos politiques !
Reste une seule question : Valérie Pécresse et Anne Hidalgo ont-elles été soutenues par les banques en 2022 ?
Car la désillusion a dû être immense…