Violences à Pélussin : Bayrou alerté en 1996, un silence qui refait surface après Bétharram

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François Bayrou pourra-t-il échapper à cette nouvelle accusation ?
Dans son article datant du 2 juillet dernier passé relativement inaperçu, Mediapart a rapporté l’existence d’un scandale dévoilé le jour même dans un rapport de la commission d’enquête post-Bétharram de l’Assemblée nationale.
En 1996, Marie-Dominique Chavas et Elisa Beyssac-Vinay, deux enseignantes au collège Saint-Jean à Pélussin auraient tenté, en vain, d’alerter François Bayrou sur des violences physiques et sexuelles commises au sein de l’établissement catholique.
« Des enfants sont en danger, nous sommes menacées, nous ne pouvons rester dans cet état », lui écrivent-elles dans un courrier daté du 23 août 1996.
Bayrou est alors ministre de l’Éducation nationale. Aujourd’hui, il nie avoir eu connaissance des faits. Encore…
C’est la deuxième fois que l’actuel Premier ministre est mis en cause publiquement pour avoir ignoré des signalements de violences scolaires, laissées sans réponse ni de sa part, ni de celle de son cabinet.
Comme une impression de déjà-vu
Ces nouvelles révélations viennent s’ajouter à une (très) longue liste de faits reprochés à François Bayrou.
Mais rien n’y fait, le Premier ministre passe entre les gouttes…
Pour rappel, entre 1994 et 1996, Françoise Gullung, enseignante à Notre-Dame de Bétharram aurait tenté, également en vain, d’alerter François Bayrou sur des violences commises au sein de l’institution catholique.
Nous avons suivi cette affaire de près, vous pourrez retrouver nos articles en cliquant ici.
Permettre à des adultes de violenter des enfants en toute impunité par manque de protection des élèves…
… un révélateur de plus de cette inaction si caractéristique du Premier ministre !