Pavel Durov : 2018 et les approches secrètes de Macron
C’est une révélation qui devrait faire du bruit !
Dans un article du 29 août 2024, le journal L’Opinion relaie un travail d’enquête initialement paru dans le Wall Street Journal.
On y apprend qu’en 2018, lors d’un déjeuner privé qui n’avait jamais été médiatisé, Emmanuel Macron avait proposé à Pavel Durov d’installer le siège de Telegram à Paris.
Ces révélations proviennent de sources proches du dossier d’après le Wall Street Journal.
De plus, l’enquête démontre que cette offre, qui incluait même une discussion sur la naturalisation française pour Durov, avait été déclinée par le Russe, malgré l’intérêt manifeste du président français pour le potentiel de Telegram.
Cette rencontre illustre un intérêt initial de la France et d’Emmanuel Macron pour intégrer Durov et son application dans le tissu économique et technologique français.
Une volte-face qui interroge
Mais depuis, le vent a tourné…
Le 24 août dernier, Durov a été placé en garde à vue, marquant une nouvelle étape dans la relation tumultueuse entre le fondateur de Telegram et les pouvoirs publics.
Cette arrestation, liée à une enquête sur l’utilisation de Telegram pour des activités criminelles, souligne les tensions récurrentes entre la promesse de liberté offerte par l’application et les préoccupations de sécurité des États.
Autre révélation du journal américain : en 2017, des espions français, en collaboration avec leurs homologues émiratis, avaient déjà tenté de pirater le téléphone de Durov dans une opération secrète nommée « Purple Music« , visant à contrer l’utilisation de Telegram par l’État islamique pour le recrutement et la planification d’attentats.
Cette dualité dans les approches envers Durov reflète une lutte entre l’attrait pour l’innovation technologique et les impératifs de sécurité nationale.
Et une fois de plus, Emmanuel Macron se distingue par sa capacité à être au milieu des coups fourrés, et à retourner sa veste en un rien de temps !