Fusion nucléaire : nouveau bond dans le secteur de l’énergie ?
Et si le nucléaire était finalement l’avenir ?
Aux États-Unis, la National Ignition Facility (NIF) a réussi à atteindre une ignition, c’est-à-dire le point où la fusion des noyaux atomiques produit davantage qu’elle ne consomme.
Les chercheurs de la NIF ont mis pas moins de 13 ans à réussir cet objectif.
C’est bien simple, c’est une première mondiale, laissant le champ ouvert à tout un nouveau secteur pour le pays de l’oncle Sam.
Il faut dire que le procédé se trouve dans plusieurs autres domaines, plus ou moins rassurants.
L’ignition dans les étoiles et les armes nucléaires
Si c’est bien la première fois que le but de produire davantage qu’un noyau atomique ne peut consommer fonctionne, il faut savoir que l’idée n’est pas neuve.
Les scientifiques s’inspirent en effet de ce qui peut se passer au cœur des étoiles…
… et des armes thermonucléaires, également nommées bombes H.
Le processus est relativement simple, comme l’explique un article de Sciences et Avenir du 16 décembre : les “noyaux d’hydrogène fusionnent en libérant des quantités phénoménales d’énergie, suffisamment pour alimenter d’autres réactions de fusion”.
C’est le 5 décembre que les scientifiques de la NIF auraient réussi à atteindre ce but recherché depuis plusieurs années.
L’annonce, quant à elle, s’est faite du côté de Washington, le 13 décembre par la secrétaire de l’Énergie américaine, Jennifer Granholm.
Pour parvenir à ce résultat, les Américains se sont servis du laser le plus puissant mais également le plus cher du monde.
Si l’objectif primaire de ce laser était d’être un moyen de dissuasion nucléaire…
… nous sommes ravis de voir qu’il peut désormais servir à autre chose !