Affaire des assistants parlementaires : malaise à La France Insoumise

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Le 30 mars 2025, plusieurs membres du Rassemblement national (Marine Le Pen en tête) ont été reconnus coupables dans l’affaire des assistants parlementaires.
La cheffe de file du RN a été pour l’instant condamnée à une peine d’inéligibilité de cinq ans.
Un verdict qui devrait être confirmé, ou pas, en appel à l’horizon de l’été 2026.
Et fait étonnant : si certains politiques ont considéré que les cadres du RN méritaient d’être condamnés…
… d’autres ont brillé avec des réactions inattendues !
On se souvient d’abord de François Bayrou qui a avoué être “troublé” par cette condamnation.
Sans doute car ce même François Bayrou a également été jugé et a échappé de peu à une condamnation dans une affaire similaire avec le MoDem il y a près d’un an…
Du côté de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon a estimé le 31 mars 2025 que “la décision de destituer un élu devrait revenir au peuple”.
Le taulier Insoumis qui prend la défense du RN, on peut penser que le monde ne tourne vraiment pas rond…
Et s’il y avait une raison peu avouable à ce soutien ?
Une affaire similaire… chez les Mélenchonistes !
Dans l’édition du 9 avril 2025, une journaliste du Canard enchaîné s’est penchée sur les différentes affaires d’assistants parlementaires payés par l’Union européenne en France.
Elle évoque le cas de François Bayrou au MoDem et de Marine Le Pen au Rassemblement national…
… mais également celui de Jean-Luc Mélenchon !
Tout a commencé en 2017 avec l’ex-députée du FN Sophie Montel.
Cette dernière aurait convaincu Marine Le Pen “de dénoncer ses petits camarades de Strasbourg”.
Après avoir visé le MoDem, Montel s’est penchée sur le “dossier” Jean-Luc Mélenchon.
Ce dernier était à l’époque député européen (mandat étalé entre 2009 et 2017), mais aussi à la tête du Parti de gauche, l’ancêtre de La France Insoumise.
Et il se serait livré à des pratiques similaires à celles du MoDem et du RN…
D’après Le Palmipède, ““les manquements constatés” pour les députés mélenchonistes s’élèveraient à 505 904 euros”.
Le 28 juin 2017, Sophie Montel aurait envoyé un SMS à Marine Le Pen pour lui demander si elle pouvait signaler Jean-Luc Mélenchon à l’Office européen de lutte antifraude (Olaf).
La suite, on la connaît : le RN a été l’arroseur arrosé de cette histoire !
Et du côté du parti de Mélenchon, “le dossier stagne chez les juges d’instruction”.
Pour combien de temps ?
Là est la question…