Bitcoin, c’est la séparation de l’argent et de l’État
Toutes les semaines, Juste Milieu accueille de nouvelles plumes. Auteurs, experts, citoyens engagés… On vous laisse la parole pour réfléchir encore un peu plus !
Dans l’article qui précède celui-ci, je vous disais que la Blockchain peut révolutionner tellement de domaines et d’activités du quotidien qu’il est encore difficile d’en faire la liste.
Aujourd’hui, j’aimerais que nous restions sur le premier usage qui en a été fait : la création simultanée d’une monnaie et d’une infrastructure permettant son échange.
C’est ça, Bitcoin.
La plus célèbre des cryptomonnaies émerge en 2008, après la crise des subprimes. On la présente comme une alternative au système monétaire traditionnel.
La démarche naît d’un constat simple : les gouvernements, garants de la stabilité monétaire, finissent toujours par commettre des erreurs (quand il ne s’agit pas de corruption).
Souvent, ces erreurs dans la gestion économique sont « rattrapées » par l’injection de monnaie dans le système pour relancer la consommation. C’est le gouvernement qui décide de cette création monétaire.
Or, comme cette monnaie sort de nulle part et n’est associée à aucun travail, elle vient corriger certains équilibres à court terme… mais à long terme, elle déséquilibre toute l’économie.
C’est de là que vient l’inflation, la perte de valeur de l’argent.
C’est pourquoi la Blockchain Bitcoin intègre dans son code une limite maximale de bitcoins qui pourront être émis : 21 millions, ni plus, ni moins. Et bien sûr, cette règle du jeu ne peut en aucun cas être retouchée ni falsifiée.
Cela permet donc d’éviter l’inflation : Bitcoin, c’est une quantité limitée d’actifs numériques.
Et surtout, c’est la première fois qu’une monnaie émerge hors du giron d’un État ; c’est la séparation de l’argent et de l’État.
Mais au-delà d’un actif numérique, Bitcoin est une Blockchain, c’est-à-dire la technologie qui permet de stocker et d’échanger l’actif numérique.
C’est un coffre-fort numérique qui permet de stocker de la valeur de façon vérifiable, inconfiscable et inviolable, sans limites géographiques.
C’est donc un mélange entre de « l’or » numérique et du « cash » numérique… plus l’infrastructure d’échange qui permet sa circulation.
D’ailleurs, tout le monde ne fait pas la même utilisation de Bitcoin :
– les Occidentaux achètent majoritairement des bitcoins pour investir et spéculer sur sa valeur ;
– les Libanais, les Turcs, achètent des bitcoins pour se protéger de l’inflation car leur système monétaire est actuellement défaillant ;
– dans les pays les plus pauvres, en Afrique notamment, Bitcoin permet à ceux qui n’ont pas accès aux banques de se créer un compte numérique pour envoyer et recevoir de l’argent partout dans le monde – c’est une alternative à la bancarisation.
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Bientôt la monnaie de tous les jours ?
Il y a encore peu de temps, on disait que Bitcoin ne serait pas une monnaie tant qu’on ne pourrait pas payer sa baguette ou son café en bitcoins…
C’est en train d’arriver.
Vous savez bien sûr que le Salvador a déjà fait du Bitcoin une de ses monnaies officielles. Donc TOUS les commerces du Salvador sont obligés d’accepter les paiements en Bitcoin.
Cela veut dire qu’il y a une réelle demande pour faire de Bitcoin une monnaie aussi simple et facile à utiliser que l’argent liquide…
D’où le développement de nouvelles couches technologiques (Blockchains de layer 2, sidechains…) qui viennent compléter et améliorer Bitcoin sans jamais l’altérer.
Je pense, entre autres, à Lightning Network, une blockchain qui permet de payer en bitcoins plus vite, plus facilement et avec quasiment aucun frais. De quoi en faire, bientôt, une monnaie pour le quotidien.
Tout cet univers grandit vite, très vite : aujourd’hui, l’écosystème crypto pèse près de 2000 milliards de dollars. Et ce n’est qu’un début…
Dans un prochain article, je vous parlerai d’une conséquence logique de cette révolution Blockchain : la fin des banques.
Qui est Marc Schneider ?
Marc Schneider est le fondateur d’Argo Éditions, une entreprise d’édition financière et de recherche en investissement. Sa newsletter gratuite réunit chaque semaine plus de 60 000 lecteurs.
Ancien Risk Manager, Marc aide ses lecteurs à comprendre les rouages de l’investissement en bourse et en cryptomonnaies pour prendre en main leur avenir financier.
Sa newsletter traite de sujets variés : nouvelles technologies, cryptomonnaies, psychologie de l’investissement ou encore géopolitique… avec un dénominateur commun : comprendre le monde qui nous entoure pour mieux gérer ses finances.
Où est la ligne éditoriale ? L’analyse ?
Ca sent le publi communiqué habituel des revues mainstreams… Je croyais….le mensonge en moins. L’omission est une forme de mensonge.
Exactement! Cette promo autour du bitcoin va devenir insupportable si elle continue. On en est déjà au 3ème « article » en moins d’un mois. C’est lourd…
C’est un point de vue mais grâce à cette « promotion », cela vous aidera peut-être à ne pas avoir raté le train. Il est peut être temps de s’emparer de cette innovation qui sera celle de demain, créatrice d’emploi …
Une étude de Adan / KPMG France a était menée et indique : 8 % des Français ont déjà acquis des cryptomonnaies vs 6.7% pour des actions boursières classiques et 30% des Français envisagent d’en posséder prochainement.
cf : Où en est la crypto en France ? Présentation et échange avec le ministre Cédric O
https://youtu.be/lzIroL4qeHM?t=785
Et les autres articles ministre à la con c’est dla promotion aussi si t’aime pas lit pas.
Sauf que le principe de la monnaie, papier ou non, repose sur la confiance. Sans cette confiance, pas d’échanges. Les bitcoins et autres, ne reposent sur rien, c’est du vent. Une porte ouverte à une spéculation qui n’a qu’un objectif, détruire les états nations au profit de la création d’un immense marché, sans règles, sans conscience, sans âme, dans lequel ceux qui maîtrisent la technologie en question, sont les seuls à pouvoir tricher… Tu es sûrement très content de promouvoir un système dans lequel les copains d’atali pourront vendre dans le monde entier des pantalons qui n’ont qu’une jambe, mais en tous cas, moi qui attendait la version papier de ton journal, je vais attendre encore un peu, histoire de voir comment tu tournes.
Vous pouvez attendre que le BTC s’efondre ou grimpe aux arbres, pour moi c’est une manière parmi tant d’autres de diversifier mon patrimoine, en accumulant à la baisse par exemple.
Quand à dire que le BTC ne repose sur rien, dites moi sur quoi repose un billet de dix dollars ou euro? Sur rien, c’est juste un bout de papier dont la valeur dépend de la confiance qu’on lui accorde… Et vu les planches à billets qui tournent chaque jour un peu plus, vous comprendrez que de plus en plus de personnes cherchent à protéger leur patrimoine ailleurs.
Maintenant que cette promo vous paraisse déplacée je peux vous suivre, Rémi devrait à mon sens se recentrer sur un journal, payant plutôt que des pubs.
Mais c pas de la pub, il explique très bien bitcoin, que vs êtes con
Je suis peut-être un « con », mais j’en ai la profondeur et l’agrément. Le jour où tu pourras en dire autant n’est pas près d’arriver.
Je peux comprendre que certains voient cette technologie comme une opportunité, de spéculation ou de sauvegarde de leur patrimoine, peu importe. Mais même si les banques qui contrôlent les monnaies des états, emmènent tout le systeme dans le mur, c’est un fait, je ne peux pas vous laisser dire que la confiance n’est rien. C’est à mon sens le plus important. Peu m’importe que la monnaie soit de papier, de métal ou des fèves de cacao. Il ne fait aucun doute que le système bancaire actuel est en bout de course, mais vous verrez qu’avec les technologies des monnaies virtuelles et ce qu’elles impliquent ou préparent de changements dans nos sociétés, le pire reste à venir.
Cordialement
Moi j’ai confiance en bitcoin moins au papier imprimé
Un actif qui passe de 20.000 à 3.000 courant 2018, puis monte à 50.000, crashe à 25.000, remonte à 60.000, puis recrashe à 30.000 pour ensuite (apparemment pour l’instant) repartir à la hausse, n’est pas une monnaie qui doit avant tout être stable, mais un actif spéculatif à haut risque, donc pour les initiés qui ont le cœur bien accroché…
Et le billet de banque 20 e ne vaut que quee 4 car trop imprimé au moins le bitcoin lui remonte ton billet jamais.
Le bitcoin, les gens ne comprennent pas que les crypto vont tous changer…Mais ça va venir.
Mais c’est quoi cette pub pour Argo Éditions ?
Le problème du BitCoin, c’est le nombre limité. Les échanges économiques croissants, la vitesse des échanges croissants également, et l’espèce humaine ayant cette capacité à être à la fois productive et génératrice de progrès technique, le besoin en monnaie facilitant ces échanges est croissant au cours du temps.
Or le stock de BitCoins est limité. Donc la demande de BitCoin connait un accroissement tendanciel, tandis que l’offre de BitCoin reste identique (ou, en fait, croit, très, très lentement). Augmentation de la demande, maintient de l’offre = hausse du prix. Et comme tout le monde le sait, cela encourage les détenteurs de BitCoin à les thésauriser plutôt qu’à les utiliser, en prévision d’une hausse importante de leur valeur. Ce qui réduit d’autant plus l’offre et concours encore plus à faire monter la valeur du BitCoin.
Cette caractéristique disqualifie le BitCoin en tant que monnaie. Ce n’en est pas une, ce n’en sera jamais une, puisqu’il ne peut pas servir efficacement d’intermédiaire des échanges.
Par contre, c’est un actif numérique spéculatif, et son nombre limité peut éventuellement le placer dans la catégorie des ressources rares. Un peu comme une voiture de collection : le nombre est limité, et avec le temps certaines voitures sont détruites, il y en a donc de moins en moins, et leur valeur tend à connaitre une hausse sur le long terme.
Le problème avec les actifs spéculatifs, c’est que leur valeur ne dure que tant que la spéculation dure, c’est à dire que tant qu’il y a suffisamment d’acteurs pour animer un marché. Pour reprendre l’exemple des voitures de collection, celles des années 60-70 sont de bons actifs car l’offre et la demande sont encore élevées aujourd’hui. Les voitures du début du 20ème siècle, bien que devenues extrêmement rares, ne sont pas un bon actif spéculatif car il n’y a plus d’acteurs désireux d’en acquérir, les réparations étant quasiment devenues impossibles.
Pour le BitCoin, l’un des risques est qu’il soit finalement détrôné par un actif spéculatif de même nature mais plus efficace / facile à échanger, où que son « maintien en état de marche » devienne prohibitif (temps de calcul trop long, ça devrait évoqué quelque chose à certains). Et en l’absence de marché, la valeur d’un actif est proche de zéro, si pas carrément égale à zéro.
Pour rappel, c’est exactement pour cela que l’on a abandonné l’or comme intermédiaire des échanges : le stock d’or extrait du sol n’arrivait plus à suivre les besoins croissant du commerce international.
Mais ça ne veut pas dire que le BitCoin, ou plutôt la Blochain, ne présente aucun intérêt, bien au contraire.
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Vulgariser, pour le vulgum pecus qui prétendrait déjà tout savoir, un sujet apparemment complexe n’est pas à la porté du premier quidam venu. Aussi, peu importe qui s’y colle, que ce soit ARGO ou tartempion, l’essentiel est qu’il soit compétant pour le faire et de là qu’il génère des commentaires intéressant, tel celui de Manzoni (ci dessous) qui lui a déjà tout compris. Une « monnaie » mondiale? Pourquoi pas ! Aujourd’hui, seule le marc de café (et il n’est pas bavard !) pourrait nous renseigner sur un possible devenir… Un exemple, certes dans un autre domaine, celui des langues : en 1887 on se gaussait de Zamenhof pour sa création de l’espéranto, qu’il voyait comme la langue internationale : 135 ans plus tard, c.- à- d. aujourd’hui, cette langue c’est diffusée dans 120 pays et compte environ 2 millions de locuteurs. Comme quoi il ne faut jamais insulter l’avenir…
En P.S. Le principe « blockchain » est depuis 2008 utilisé dans le transport routiers de marchandises.
Selon moi, le plus riche de tous ces possesseurs de bitcoins sont ceux qui les ont vendus soit 2000 milliards de $ US et qui continuent à les vendre. Je pense sincèrement qu’il s’agit là d’une bulle spéculative qui le ne sera plus dès lors où les états l’officialiseront une fois pour toute. ET dès cet instant, vous tomberez dans les mêmes travers des états endettés et nous le peuple continuerons à payer par l’inflation manipulée et les intérêts de la dette etc….