Un an après avoir été pressentie pour Matignon, Lucie Castets fait son retour à Bercy.
Selon Capital dans un article du 28 octobre 2025, l’ancienne candidate du Nouveau Front Populaire à la fonction de Première ministre a été nommée auprès du Médiateur des entreprises, une structure chargée de “faciliter la résolution amiable des différends entre acteurs économiques et entités publiques ou privées”.
De Matignon à la médiation
Ironie du sort : la haute fonctionnaire retrouve le ministère de l’Économie, là même où sa carrière avait débuté, à la direction générale du Trésor.
Son entourage n’a pas souhaité détailler le contenu exact de sa mission, évoquant un “souci de confidentialité”.
Ce qui est certain, c’est que Lucie Castets reste fonctionnaire : il ne s’agit pas d’une mission de conseil mais d’une affectation temporaire, conformément à son statut d’inspectrice des finances.
Une candidate oubliée du Nouveau Front Populaire
Lucie Castets s’était retrouvée sous le feu des projecteurs à l’été 2024, lorsque les partis du Nouveau Front Populaire (LFI, PS, Écologistes, PCF) l’avaient désignée pour devenir leur candidate commune à Matignon.
Mais Emmanuel Macron avait rapidement écarté cette hypothèse, préférant nommer Michel Barnier, renversé peu après par une motion de censure.
Son successeur, François Bayrou, a connu le même sort, tandis que Sébastien Lecornu tient encore… pour combien de temps ?
Le retour à la technocratie
Figure discrète mais respectée dans la haute fonction publique, Lucie Castets, également porte-parole de l’association “Nos services publics”, incarne ce profil hybride entre engagement citoyen et expertise d’État.
Son retour à Bercy illustre un phénomène bien français : la porosité entre politique et administration.
Un pied dans la réforme, un autre dans la machine.



