Libération de Mia Shem : le « passeport vieilli » de la DGSE
Le 7 octobre 2023, le Hamas organisait une série d’actions terroristes visant plusieurs lieux dans le Sud d’Israël.
Une attaque qui a relancé le conflit israélo-palestinien comme rarement auparavant.
Plusieurs centaines de civils ont été pris en otage au cours de l’attaque.
Ce fut le cas de Mia Shem, jeune franco-israélienne de 21 ans, présente au festival de Re’im ciblé par le Hamas.
Dès lors, plusieurs personnalités politiques françaises se sont battues pour obtenir sa libération.
Finalement, le 30 novembre 2023, Mia Shem a fait partie des otages libérés
… grâce à une manipulation de la DGSE !
Un passeport français… vieilli artificiellement
Peu après l’annonce de la prise d’otage de Mia Shem, sa mère, Keren, a interpellé Nadine Morano.
La députée européenne était en effet présente à Tel-Aviv le 23 octobre 2023.
Très rapidement, elle est entrée en relation avec Nicolas Sarkozy.
Et par la suite, Emmanuel et Brigitte Macron ont tout mis en oeuvre pour obtenir une libération rapide de la jeune femme.
Problème : le dossier était loin d’être évident.
Contrairement à d’autres otages, Mia Shem n’avait aucun papier attestant de sa nationalité française.
Comme l’explique un article de L’Express du 31 mai 2024, “son père est français, mais elle ne dispose pas de papiers”.
C’était pourtant LA condition pour obtenir sa libération.
La Direction générale des services extérieurs (DGSE) s’est donc emparée du dossier et a créé un faux passeport !
L’Express précise : “Le 30 novembre, jour de sa libération, l’ambassade de France en Israël lui fabrique un passeport en deux heures…
… document auquel la DGSE ajoute un aspect “usagé” pour faire croire qu’elle est française depuis longtemps”.
Outre la DGSE, Emmanuel Macron a pu compter sur l’influence extrêmement importante du Qatar.
Le pays, “intermédiaire incontournable entre le monde occidental et le Hamas” a très largement œuvré au lendemain de l’attaque du 7 octobre 2023.
Un impact qui a permis, d’après un article de Libération du 20 février 2024, d’obtenir la libération de 105 otages à ce jour.