Future guerre ? Macron veut mobiliser les jeunes
En 2019, Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont instauré le Service national universel (SNU).
Son but ?
Une sorte de croisement entre le service civique et le service militaire.
Mais le bilan au bout de 5 ans est pour le moins mitigé…
Juste Milieu a eu l’occasion de l’évoquer à plusieurs reprises, notamment dans un article du 20 septembre 2024.
Résultat : lors du vote du nouveau projet de loi de finances 2025, le Sénat a décidé de supprimer les budgets alloués au dispositif.
De quoi pousser Macron à se rendre à l’évidence et constater que la mobilisation des jeunes autour d’un projet comme le SNU ne fonctionne pas ?
Bien au contraire !
Le président de la République s’est exprimé sur le sujet lors de ses vœux aux armées le 20 janvier 2025 du côté de Cesson-Sévigné.
Une fois de plus, ses déclarations sont teintées de mystère…
Une mobilisation des jeunes en renfort ?
Emmanuel Macron aime se présenter en chef de guerre.
Il l’a montré lors de ses vœux aux armées !
Notre président n’a pas hésité à taper du poing sur la table, dénonçant les tensions entre l’Ukraine et la Russie…
… mais également l’arrivée de Donald Trump qui pourrait agir contre l’intérêt des Européens.
Il souhaite une Union européenne plus forte et prête à agir militairement.
Et il a une idée pour y arriver…
Comme l’explique un article du Parisien du 21 janvier 2025, “Macron veut “proposer à notre jeunesse un enrôlement fort” pour donner aux volontaires “le choix de servir” et de “venir en renfort à nos armées””.
Pour le moment, il est resté extrêmement flou sur les modalités de ce nouveau dispositif.
Tout ce qu’Emmanuel Macron a pu dire, c’est qu’il s’agira d’un outil “permettant à une jeunesse volontaire d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs”.
Mais vous avez bien compris : notre président souhaite mobiliser militairement les jeunes !
Ça ne vous rappelle rien ?
La définition-type du fascisme ?
En 1995, Umberto Eco a écrit un livre.
Reconnaître le fascisme.
C’est devenu une référence.
Donald Trump, Vladimir Poutine, Xi Jinping…
Les 14 outils de la méthodologie d’Eco sont régulièrement utilisés pour définir quel dirigeant est fasciste ou non.
Parmi tous ces outils, on compte la guerre permanente.
Le besoin pour un dirigeant de constamment alerter sur les menaces géopolitiques.
Et le recours à la mobilisation de la jeunesse pour arriver à ses fins.
Peut-on se poser la question concernant Emmanuel Macron ?
C’est ce que Rémy de Juste Milieu a fait !
Point par point, il a repris tous les outils de méthodologie d’Umberto Eco.
Il les a appliqués à Emmanuel Macron…
… et ça a donné le livre Emmanuel Macron est-il fasciste ? à découvrir dès maintenant !