Faillite d’entreprises : « un record » lié au Covid-19 ?
En 2020, la pandémie de Covid-19 a secoué la vie économique et politique de la France.
Le gouvernement a tenté de réagir en proposant plusieurs aides pour venir en aide aux entreprises directement impactées.
Un beau geste qui a permis à certaines structures de s’en sortir.
Mais déjà à l’époque, une question revenait régulièrement…
Que se passera-t-il le jour où le gouvernement décide de mettre fin à ce fameux “Quoi qu’il en coûte” ?
Nous avons eu la réponse dans un article du 4 novembre 2024 du Parisien…
… avec un record de faillites d’entreprises !
Les PME particulièrement touchées
Le discours post-Covid était on ne peut plus clair : la France a su résister à la crise du Covid-19.
Pourtant, la situation économique actuelle est plus préoccupante que jamais.
Une récente statistique suffit à prendre la mesure du drame : 66 000 défaillances d’entreprises constatées sur l’année écoulée.
Le cabinet Altares est “expert de l’information sur les entreprises”.
Au milieu du mois d’octobre, le cabinet a publié un rapport sur la période post-Covid en parlant d’une “situation qui rappelle les trois années noires entre 2013 et 2015”, soit la période de sortie de crise de la dette dans la zone euro.
La comparaison est plus à propos que jamais.
Le directeur des études du cabinet, Thierry Millon, a estimé que, “au mois de septembre, leur nombre a encore augmenté de 20 %”.
Mais il y a une raison à cela…
Les sombres dessous du “quoi qu’il en coûte”
Au centre des critiques désormais : la fin des aides liées au Covid-19.
Le Parisien explique “qu’avec la fin progressive des aides et le remboursement des prêts, les défaillances ont commencé à augmenter de nouveau”.
La conséquence a été sans appel : “dès 2022, on enregistrait près de 40 000 défaillances”.
Et les secteurs particulièrement touchés sont les petites et moyennes entreprises.
Un petit bouleversement car, avant la crise du Covid, les micro-entreprises étaient les principales victimes de fermeture.
Un trop dur retour à la réalité économique ?