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Ciivise : le nouvel enfumage du gouvernement

Alors qu'une nouvelle direction a été trouvée à la Ciivise, des questions sur sa réelle indépendance et la mise en application de ses dispositions se posent.
Ciivise

Crédits photo : Shutterstock

L’avenir de la “Ciivise 2” est plus que jamais en doute ! 

Entre démission de son nouveau président, Sébastien Boueilh, et accusation d’agression sexuelle contre Caroline Rey-Salmon, rien ne va plus.

Pour autant, le gouvernement n’entend pas y mettre fin et a lancé une troisième version de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants. 

Le 3 avril 2024, la ministre déléguée à l’Enfance, Sarah El Haïry, a nommé un nouveau collège de direction. 

Problème : en termes d’indépendance, on ne peut pas vraiment sauter au plafond !

Un ex-macroniste… et une action nébuleuse !

Le collège directeur de la Ciivise est constitué depuis le 3 avril de quatre nouvelles figures…

… dont un ex-parlementaire macroniste : Bruno Questel

Ce dernier a révélé avoir été victime de violences sexuelles durant son enfance, ce qui explique son engagement et son arrivée à ce poste. 

De quoi compromettre l’indépendance de la Ciivise pourrait-on dire, mais là n’est pas tout à fait le problème ! 

En effet, comme l’explique un article de Mediapart du 3 avril 2024, depuis le premier compte-rendu, les scandales se sont accumulés…

faisant oublier les 82 préconisations énoncées par le juge Durand

En décembre 2023, Charlotte Caubel, secrétaire d’État à l’Enfance de l’époque, avait annoncé la mise en place de 41 de ces préconisations. 

Mais le constat est sans appel. 

Mediapart explique que “la prétendue « mise en œuvre » de certaines de ces mesures paraît si peu effective que des expert·es […] y voient « du pur affichage politique »”.

Soulignant de lourds problèmes d’effectifs pour mener à bien les missions de lutte contre la pédocriminalité, le média va même plus loin…

… en confirmant que l’imprescriptibilité des violences sexuelles perpétrées sur les enfants n’était même pas au cœur des débats. 

C’était pourtant l’une des préconisations les plus importantes du juge Durand et de son équipe. 

Et avec un ex-macroniste à la tête de la nouvelle Ciivise, de potentielles avancées sur le sujet ne semblent plus du tout à l’ordre du jour. 

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Martine Brison
Martine Brison
7 mois il y a

Si on compare l’implication et les moyens mis pour la « cause Ukrainienne » avec ceux investis dans ce « Ciivise »… Alors c’est le fait de trop !
« Ils » sont d’évidence dans les rouages d’approvisionnement et de la consommateurs de la pédocriminalité !

Et, à ce sujet, aucune limite de parti politique ou de niveau du pouvoir ou de la société 😡 👿 😡

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