Un 1er mai catastrophique pour les syndicats

Il y a quelques jours en arrière, nous fêtions le 1^er mai, journée internationale des travailleurs. 

Comme chaque année, l’occasion était parfaite pour mobiliser les travailleurs de toute la France et faire entendre leur cause. 

Une habitude qui a toujours le vent en poupe ?

Pas vraiment. 

En 2024, la mobilisation a drastiquement baissé…

… et les syndicats (aussi) connaissent la crise !

Seulement 121 000 manifestants en 2024

Les manifestations du 1^er mai 2024 ont fait parler et pas seulement en bien. 

Sur l’ensemble du pays, un article de L’Opinion du 2 mai 2024 évoque l’inquiétante statistique de 121 000 manifestants. 

Un résultat bien loin de la mobilisation massive de 2023, qui avait réuni près de 800 000 personnes. 

Mais il faut reconnaître que, cette année-là, les débats sur la réforme des retraites battaient leur plein. 

La raison de cette chute n’est pas tellement étonnante : L’Opinion rappelant que “la lutte syndicale s’effondre” depuis plusieurs années. 

Autre raison possible pour tenter d’expliquer cet échec : chaque syndicat a manifesté de son côté, une désunion qui n’est pas partie pour s’améliorer (non plus)…

Le calme avant la tempête ?

Attention quand même…

… cet échec pourrait aussi être un leurre !

Les syndicats n’auraient-ils pas laissé de côté ce 1^er mai pour mieux se faire entendre durant les Jeux olympiques qui auront lieu dans quelques mois ?

C’est l’idée que semble défendre L’Opinion qui explique que “les syndicats sont faibles dans la rue, mais puissants dans l’État”.  

La menace d’une grève à l’approche des JO plane…

… l’occasion pour les agents du secteur public d’obtenir de plus amples augmentations pour éviter toutes sortes de problèmes lors de l’événement. 

On n’a rien sans rien. 

Mais on ne peut clairement pas parler de réussite pour ce 1^er mai du côté des syndicats ! 

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