Metallica au stade de France : un premier soir explosif
Les 17 et 19 mai 2023, les fans de metal étaient réunis du côté du stade de France à Paris pour assister au concert de Metallica !
Les légendes du thrash metal sont venues pour deux soirs, proposant deux setlists parfaitement distinctes.
Les deux concerts étaient loin d’être accessibles à tous : il fallait, en effet, débourser, pas moins de 139€ pour être en pelouse.
Si la soirée du 19 mai fait l’objet d’un autre article, concentrons-nous sur ce premier soir de festivités !
Des premières parties efficaces mais boudées
Après l’ouverture des portes, le public a pu découvrir, dès 18h, les Américains d’Ice Nine Kills (INK).
Le groupe commence à faire parler de lui pour son imagerie très proche des films d’horreur.
D’un point de vue musical, nous sommes face à un metalcore parfois convenu, souvent beaucoup plus original et novateur, mais qui trouve tout son sens en live.
S’il faut saluer la performance musicale, force est de constater que la durée de la setlist (30 minutes seulement) ne permettait pas de pleinement se plonger dans l’univers du groupe.
Ajoutez à cela une prestation en plein jour et une scène trop grande pour INK (Metallica disposait d’une immense scène circulaire au cœur du stade) et vous obtenez un résultat mitigé.
Pour autant, Ice Nine Kills a imposé son style et il n’y a pas à douter qu’il aura fait son effet auprès des personnes sensibles à ce répertoire dans des configurations plus intimistes.
Par la suite, petit voyage dans le metal symphonique néerlandais d’Epica.
Venu en remplacement de Five Finger Death Punch qui avait annulé en raison de problèmes de santé du chanteur, les fans n’ont pas boudé leur plaisir !
Malgré des problèmes de son récurrents, la chanteuse Simone Simons a embarqué la foule dans les plus grands tubes du groupe.
Saluons l’audace de la formation de venir remplacer au pied levé un groupe qui était attendu par les fans…
… et qui a clairement mis l’ambiance avant l’arrivée des “four horsemen” de Metallica !
Une setlist irréprochable
Disons-le tout de suite : la setlist du premier soir faisait davantage rêver que celle du deuxième !
Ouvrant sur le désormais classique “Ectasy Of Gold” d’Ennio Morricone dans Le Bon, la brute et le truand, le groupe a enchaîné avec deux classiques de son album Ride The Lightning : “For Whom The Bell Tolls” et “Ride The Lightning”.
Pendant près de deux heures, les tubes se sont ainsi enchaînés.
Le nouvel album, 72 Seasons, a été fièrement représenté par “Lux Æterna”, “Screaming Suicide” et “Sleepwalk My Life Away”, remarquables pour leur efficacité scénique !
On peut, certes, regretter le manque de chansons post-Black Album…
… mais il était impossible de bouder notre plaisir devant les premières notes d’“Orion”, cet instrumental magistral présent sur Master Of Puppets !
Et d’ailleurs, c’est bien avec la chanson éponyme de l’album de 1986 que le groupe a conclu ce premier soir.
Comme pour Epica (et Ice Nine Kills), les problèmes de son inhérents à la configuration du stade ont parfois pu refroidir les ardeurs des plus sensibles.
S’il n’y a pas eu de rappel à l’issue du concert, le groupe s’est tout de même exprimé à la fin, remerciant le public pour sa présence…
… et lui renouvelant l’invitation pour le concert du vendredi !
Est-ce vraiment ce type d’égrégore qui fait du bien aux âmes encore espérantes !? 🤔