Après le SNU, le service national écologique ?

Le Service national universel (ou SNU) continue de faire parler.

C’est un peu devenu le boulet du gouvernement (avec bien d’autres).

Et ce, malgré le fait que Sarah El Haïri ait récemment annoncé qu’il ne serait pas obligatoire, histoire de calmer les ardeurs. 

Pour ceux qui n’auraient pas encore entendu parler de ce SNU, petit aparté. 

Le Service national universel est le nouvel outil du gouvernement pour tenter de rétablir le service militaire, supprimé par Jacques Chirac en 1996. 

Stage de 12 jours hors du département, inclusivité et ouverture vers l’autre, actions d’intérêt général…

Ce SNU, concernant les jeunes de 15 à 17 ans, ne parvient pas à convaincre pour autant…

… et l’idée du président des Jeunes avec Macron, Ambroise Méjean, ne devrait pas arranger les affaires ! 

Le SNU bientôt à dimension écologique ?

Ambroise Méjean le sait probablement : l’écologie est un sujet auquel la jeunesse est particulièrement sensible.

C’est pourquoi, il a proposé au président de la République et à la Première ministre que le SNU devienne le SNE (Service national écologique). 

Le but, selon lui, serait de garder le format initial de 12 jours en modifiant le contenu. 

Ainsi, comme l’explique un article du Parisien dans son édition du 14 mai 2023 : “la moitié des douze jours de SNE seraient consacrés à l’écologie par de la formation et des actions de terrain”. 

Si Ambroise Méjean tient tant à cette idée, c’est qu’elle serait une première mondiale ! 

De plus, Emmanuel Macron s’attire les foudre de plus en plus d’opposants pour son bilan écologique…

… d’autant plus qu’il a évoqué vouloir prendre une “pause” dans les nouvelles normes environnementales. 

Autant dire que ce SNE tomberait à point nommé pour redorer l’image du président sur le sujet.

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