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Black Live Matters : moins de police mais… plus de police

Supprimer la police : c’était l’une des demandes des militants Black Lives Matter. Ça a été fait et, résultat : marche arrière toute !

Crédits photo : Seth Herald / Getty Images

Il y a tout juste un an, le mouvement Black Lives Matter naissait à la suite de l’assassinat de George Floyd.

Dans le cortège de revendications émises pour éviter ces drames, une demande attirait toute l’attention.

Supprimer la police et, au minimum, réduire les budgets des forces de l’ordre.

Dans la foulée, on a vu fleurir des “zones sans police” ou “quartiers autonomes” dans des villes américaines comme Seattle.

Mais le résultat diffère grandement des promesses de paix retrouvée…

Un article paru dans le Courrier international du 24 juin a mené l’enquête pour nous.

Tout l’inverse de ce qui était prévu

D’après le FBI, les homicides ont bondi de 32,2 % dans les villes de plus d’un million d’habitants au cours du dernier trimestre 2020.

Cause ou conséquence, l’évolution récente de la violence aux États-Unis ne va pas de pair avec la suppression de la police ou la réduction de ses moyens.

L’exemple le plus frappant est à trouver du côté de Minneapolis, la ville où a été tué George Floyd.

L’an dernier, la municipalité a réduit le budget de la police de 8 millions de dollars…

… avant de l’augmenter de 6,4 millions à cause de la hausse de la criminalité et d’une vague de départs à la retraite.

Même chose du côté de Baltimore.

Le nouveau maire Brandon Scott, par ambition électorale, avait promis une réduction de 22,4 millions de dollars sur le budget de la police.

Avant de faire marche arrière quelques mois plus tard et d’augmenter ce même budget de près de 27 millions.

Le 13 juillet dernier, un papier de Ioana Marinescu paru dans Libération faisait un constat proche.

Pour la professeure d’économie à l’université de Pennsylvanie : “D’un côté, la police arrête les Noirs plus souvent que les Blancs pour des infractions mineures. 

Mais, d’un autre côté, la présence de la police réduit les homicides, et cet effet protecteur est beaucoup plus marqué pour les victimes noires.

En résumé : un sujet central et bien plus complexe qu’un genou à terre devant les caméras.

Une autre façon de lutter ?

Refonder la police pour éviter les drames.

La volonté initiale cachée derrière ces demandes de suppression de la police ou des moyens liés semble légitime.

Cependant, les faits montrent, une fois de plus, que le réel est ce sur quoi on se cogne.

Pour éviter cet écueil, d’autres pistes sont envisageables comme celle d’une meilleure formation des policiers.

C’est moins vendeur, moins “tweetable” et polémique, mais sûrement plus efficace.

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sergenka
sergenka
3 années il y a

ben oui l’argent distribué en plus ou en moins aux flics c’est pas la solution ; un flic ca s’éduque : apprendre à pas tapper pas tuer comme ca pour le fun…

Vinnie Reb
Vinnie Reb
3 années il y a

Attention ! Le mouvement BLM existait déjà bien avant l’affaire George Floyd.
Mais il est vrai de dire aussi que c’est un mouvement qui ne ressurgit qu’à l’occasion des élections tous les 4 ans. Le reste du temps, ils ne font pas vraiment parler d’eux, même aux USA.

BLM et leurs copains les Antifas ont été à l’avant-garde des émeutes de l’été 2020, qui ont détruit des quartiers dans certaines villes, toutes dirigées par des démocrates. Des quartiers qui abritaient majoritairement des entreprises gérées par… des Noirs !

BLM est une pompe à phynance pour le Parti Démocrate. D’ailleurs, lorsque l’on va sur la plate-forme de dons pour BLM, on arrive sur un site qui en fait re-dirige les dons pour le même Parti Démocrate !

Normal : BLM et Antifas sont les bras armés du Parti Démocrate. La confiance en BLM s’est d’ailleurs effondrée auprès du public américain qui a bien compris la manip’ pour le faire payer pour une organisation dont l’une des dirigeantes parvenaient à se payer des villas de luxe dans des quartiers privilégiés blancs, entre autres.

En bref, des escrocs et des imposteurs, qui ne servent qu’à faire avancer l’agenda « woke » de la théorie critique de la race (ou encore racisme systémique) et autres « intersectionnalités » et tutti quanti.

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