HAS – Sanofi : Macron au centre d’un nouveau scandale sanitaire ?
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Nouveau scandale sanitaire en vue ?
C’est une révélation faite par Le Canard enchaîné dans son édition du 15 octobre 2025 : la Haute autorité de santé (HAS) aurait modifié un rapport pour plaire à l’Élysée.
Selon Le Palmipède, l’institution aurait validé le remboursement intégral du vaccin antigrippal Efluelda de Sanofi, vendu 23,97 €…
… soit deux fois plus cher que ses concurrents et ce sans efficacité supérieure !
En effet, dès 2020, la HAS jugeait ce vaccin sans progrès notable.
Mais depuis, de longues tractations ont eu lieu en coulisses et un nouveau président, Lionel Collet connu pour être l’ex-conseiller d’Agnès Buzyn, a été nommé par Emmanuel Macron pour prendre les commandes de la Haute autorité.
Le tour de passe-passe est magistral : face aux doutes de plusieurs agences européennes concernant l’efficacité de l’Efluelda, la HAS auraient consulté les épidémiologistes de son service de vaccination pour rédiger un nouveau rapport.
Rapport dont les conclusions ont simplement été caviardées par l’infectiologue Anne-Claude Crémieux, présidente de commission au sein de la HAS.
Ces conclusions seraient passées de « Au total, les données disponibles sont très hétérogènes » à « Au total, les données disponibles montrent un effet modeste mais significatif sur les hospitalisations liées à la grippe« .
Une suppression pure et simple d’un paragraphe défavorable au produit !
Des liens plus que problématiques…
Pourquoi prendre un tel risque pour favoriser un vaccin signé Sanofi ?
C’est sur ce point que le dossier prend une tournure politique…
Le conseil d’administration du géant Sanofi est actuellement dirigé par Frédéric Oudéa (compagnon d’Amélie Oudéa-Castéra, faut-il le rappeler).
Le prédécesseur d’Oudéa n’était autre que Serge Weinberg, l’homme qui avait introduit Macron chez Rothschild, dans le monde merveilleux de la banque d’affaires…
De là à parler de renvoi d’ascenseur, il n’y a qu’un pas !
En effet, en avril 2024, Sanofi avait retiré Efluelda du marché, protestant contre un prix jugé trop bas fixé par l’État, comme relaté dans un article du Monde du 24 avril 2024.
Un an plus tard, le vaccin revient par la grande porte, avec un remboursement intégral pour les plus de 65 ans. Une décision qui soulève une question simple : la santé publique obéit-elle encore à la science, ou désormais aux réseaux du pouvoir ?
