Vrai coût et déficit des JO : du complotisme à la réalité ?

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Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été une sorte de “parenthèse enchantée”, comme l’ont affirmé bon nombre de médias, à l’instar de L’Opinion ou du Huffington Post.
Il n’empêche que la réalité finit toujours par reprendre ses droits.
Et dans le cas des JO, ça fait mal !
Le 23 juin 2025, la Cour des comptes a publié une “note d’étape” sur les dépenses publiques liées à l’organisation de l’événement.
Attention les yeux : la chute pourrait être brutale !
Des dépenses publiques qui explosent
“Les Jeux olympiques sont assez peu rentables d’un point de vue économique”.
C’est ce qu’affirmait Emmanuel Frot, auteur d’un rapport sur la faisabilité des JO à Paris auprès de la rédaction du Parisien le 23 juin 2015.
On peut dire qu’il a eu le nez creux !
La rédaction du Canard enchaîné semble en tous cas le confirmer.
Dans un article du 25 juin 2025, Le Palmipède a repris les propos tenus par Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes.
Ce dernier avait estimé “au printemps 2023” que les Jeux olympiques coûteraient “aux finances publiques “autour de 3 milliards d’euros””.
Dans la “note d’étape” de la Cour des comptes sur les ““dépenses publiques” liées à l’organisation des Jeux olympiques de Paris”, le bilan est bien différent.
Il semblerait, en effet, que la facture initiale ait été doublée !
Résultat : dans un article du 23 juin 2025, une journaliste de Capital parle de “l’énorme dérapage à plusieurs milliards d’euros” de l’événement.
Et ce n’est pas fini.
Comme le précise le journaliste du Canard enchaîné, “ne figurent pas dans cette addition, par exemple, les dépenses réalisées par les collectivités locales ou les recettes fiscales générées par l’événement”.
Autre élément mis de côté (du moins pour le moment) : la somme dépensée pour rendre la Seine baignable.
Celle-ci est pourtant évaluée entre 200 millions et 1 milliard d’euros !
Nous sommes donc bien loin des propos de la rédaction de BFMTV qui, le 12 décembre 2024, saluait “une réussite, y compris sur le plan financier”.
Mais après tout, quel est le prix d’une telle “parenthèse enchantée” ?