Ukraine : Boris Johnson et l’envoi de troupes “inévitable”
Quel chemin est en train de prendre le conflit entre la Russie et l’Ukraine ?
Alors que Donald Trump a été élu le 6 novembre 2024 aux États-Unis, la perspective d’une paix entre les deux pays commençait à éclore.
C’était en tous cas l’une des promesses du nouvel arrivant à la Maison Blanche.
Mais quelques jours plus tard, l’administration américaine, sous la houlette de Joe Biden, a autorisé l’utilisation de missiles longue portée contre la Russie.
De quoi créer une nouvelle escalade des tensions entre les États-Unis et la Russie…
Où se situent les pays européens au milieu de tout ça ?
Si le silence est de mise du côté des personnalités politiques françaises (pour le moment)…
… ce n’est pas le cas pour Boris Johnson !
L’ancien Premier ministre britannique a publié ses Mémoires en octobre 2024.
Et dans une interview au Parisien le 19 novembre 2024, il estime que l’envoi de troupes pourrait être “inévitable”.
Une aide logistique
Boris Johnson a beau avoir critiqué Emmanuel Macron dans son livre…
… tous deux ont le même point de vue sur la situation en Ukraine !
Pour rappel, Emmanuel Macron a évoqué la piste d’envoi de troupes au sol françaises sur le pays en guerre en février 2024.
Désormais, c’est au tour de Boris Johnson de poser le sujet sur la table.
Dans son interview pour Le Parisien, il révèle avoir été la première personnalité politique à avoir été contactée par Volodymyr Zelensky.
Et il n’hésite pas à apporter son soutien à l’Ukraine.
Alors qu’il n’a aucun poste officiel, Johnson affirme que d’autres pays devraient emboîter le pas aux États-Unis suite à cette autorisation d’utilisation de missiles longue portée.
Et ce n’est pas tout !
Quand la journaliste évoque la piste d’envoi de troupes, il répond : “Nous allons devoir le faire, inévitablement”.
Une façon d’entrer directement en guerre contre la Russie ?
Pas tout à fait car ces troupes interviendraient “non pas pour combattre directement les Russes sur la ligne de front, mais pour aider à la logistique, et au soutien à l’arrière”.
Voilà qui est dit…