Tsahal : des jeunes Français envoyés au front ?

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Tsahal recrute dans la diaspora : après Erasmus, l’export de chair à canon ?
À court d’effectifs, Tsahal voudrait recruter dans la diaspora, notamment en France.
Un pays déjà prompt à applaudir l’effort de guerre en Ukraine…
…et qui pourrait bien découvrir que l’exportation de ses jeunes ne se limite plus à Erasmus.
Vingt-deux mois de combats dans Gaza, des fronts ouverts au Liban, en Syrie, au Yémen…
… et une armée israélienne qui manque cruellement de bras !
Comme l’ont rapporté Les Échos du 20 août 2025, l’état-major israélien estime le déficit entre 10 000 et 12 000 hommes.
Solution envisagée ? Enrôler dans la diaspora.
Et justement, la France représente l’une des plus importantes communautés juives hors Israël.
Environ 600 à 700 jeunes par an pourraient être intégrés via le programme « Mahal », déjà existant, qui permet un service militaire raccourci.
Et une fois le treillis plié, retour possible à la maison ou installation en Israël.
Simple parenthèse guerrière entre deux CV (à condition de rester en vie)…
La France, fournisseuse de conflits
Voilà qui devrait attirer l’attention de notre pays qui, sans envoyer officiellement de troupes, s’illustre déjà comme sponsor zélé de la guerre en Ukraine.
Les armes françaises voyagent, l’argent circule, les discours martiaux pleuvent…
Alors, pourquoi pas demain des jeunes Français sous uniforme israélien ?
L’idée choque à peine tant Paris a pris goût à la logique de guerre par procuration.
Pendant ce temps, le Mossad diffuse des clips de recrutement façon James Bond et Netanyahu cajole son électorat ultraorthodoxe dispensé de service militaire.
Autrement dit : le combat pour soi, par les autres !
De Gaza à Kiev, la France n’est plus seulement spectatrice, elle devient complice.
À force de se féliciter de l’engagement des autres, elle pourrait bien voir ses propres jeunes devenir chair à canon… à l’étranger !