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Travail gratuit : les bénévoles des JO 2024, de faux salariés ?

Plusieurs opposants aux Jeux olympiques de 2024 dénoncent des conditions de travail gratuit et non de bénévolat lors de l’événement.
Paris 2024

Crédits photo : Shutterstock

Avec l’approche des Jeux olympiques de 2024, la recherche de main-d’œuvre se fait de plus en plus pressante. 

Ça tombe bien : le comité d’organisation recherchait pas moins de 45 000 bénévoles

… et le nombre de personnes ayant demandé à rejoindre les différentes équipes sont allées bien au-delà des espérances. 

En tout, comme le révèle Mediapart dans son article du 1er août 2023, 300 000 candidatures ont pu être répertoriées. 

Une jolie performance donc pour ce qui est considéré comme “le plus grand programme de volontaires jamais réalisé en France” par Tony Estanguet, président du comité d’organisation.

Toutefois, certains opposants voient rouge, dénonçant une campagne de travail dissimulé !

Bénévolat… ou travail gratuit ?

Les Jeux olympiques seront-ils “le plus grand programme” de travailleurs dissimulés ? 

C’est ce que semble croire une partie des opposants aux Jeux olympiques. 

Pour l’affirmer, ils relèvent la procédure de recrutement extrêmement lourde mise en place par le comité d’organisation. 

Sont ainsi demandés aux candidats “le niveau d’études, le niveau en langues, les expériences professionnelles passées en lien avec le sport”…

… mais également la réponse à près de 90 questions sur leur personnalité et leur motivation.

Par la suite, des entretiens sur certains postes seront organisés. 

Les bénévoles devront être disponibles jusqu’à 48 heures par semaine et ne seront pas défrayés s’ils ne viennent pas d’Île-de-France.

Ils n’auront pas de passe-droit pour assister aux événements liés aux Jeux olympiques.

Enfin, le logement ne sera pas non plus pris en charge…

et on sait déjà que la recherche d’habitation sera un parcours du combattant

De quoi faire tiquer les opposants aux Jeux olympiques et syndicalistes qui dénoncent un “travail gratuit” plutôt qu’un véritable bénévolat. 

L’un d’eux explique auprès de Mediapart qu’ “il y a des missions qui correspondent à des fiches de poste qui existent dans le monde du travail”.

Reste à savoir si les bénévoles se mettront en grève au moment de l’événement, comme le souhaiteraient plusieurs participants…

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Martine
Martine
1 année il y a

Et oui, c’est légitimé : Un(e) allocataire de RSA doit donner vingt heures « activité active » (le terme de travail est contourné et le mot salarié est remplacé par « employé(e)  » Plus, toutes ces sources de main d’oeuvre non « exposées » au grand publique ! 😏

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