Transferts de footballeurs : 48,5 milliards de dollars en 9 ans !

Mbappé, Messi, Ronaldo, Griezmann, Lukaku…

Ces grands noms de footballeurs ont fait tourner les têtes des fans de ballon rond pendant tout l’été !

La très attendue période des transferts n’a pas déçu.

De nombreux grands joueurs ont changé d’équipe, moyennant des chèques mirobolants.

Mais ça…

… ça n’étonne plus vraiment grand-monde.

Et ça ne fait que confirmer une tendance observée depuis 10 ans, tendance qui a assurément battu tous les records, comme l’a observé un article des Échos du 31 août 2021.

Ce rapport de la Fifa qui fait froid dans le dos !

Toutes les données qui suivent sont issues de ce rapport de la Fifa publié lundi 30 août, d’après les données collectées par le TMS (Fifa Transfer matching system), un registre informatique utilisé depuis janvier 2011.

La période étudiée s’étend de 2011 à 2020 et les conclusions obtenues sont… surprenantes !

D’emblée, on apprend que les clubs de football du monde entier ont, en tout et pour tout, dépensé près de 48,5 milliards de dollars sur cette période (41,1 milliards d’euros).

Premier constat : l’Europe domine (et largement).

47 % du total des montants dépensés proviennent de 30 clubs, tous européens.

Sur le podium, Manchester City (détenu par les Émirats arabes unis depuis 2008) devance Chelsea et le FC Barcelone.

Le Paris Saint-Germain arrive 4^ème mais peut se contenter du record du transfert le plus cher de l’histoire : 222 millions d’euros dépensés en 2017 pour chiper Neymar au Barça.

Mais même au sein des fédérations européennes, on observe une autre hiérarchie bien précise…

Une Europe à deux vitesses

Ce rapport de la Fifa met en évidence la domination des meilleurs championnats européens sur les autres.

Toujours entre 2011 et 2020, l’Angleterre représente au niveau des transferts environ 12,4 milliards de dollars.

L’Espagne affiche la rondelette somme de 6,7 milliards, juste devant l’Italie et ses 5,6 milliards.

Suivent l’Allemagne (4,4 milliards) et la France (4 milliards) qui ferme la marche.

Ensemble, ces ligues représentent 59 % du total des dépenses des 200 fédérations recensées.

Décidément, ce business n’a pas fini de nous surprendre…

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