Tentative de suicide d’un employé de l’Elysée : silence coupable ?
Le palais de l’Élysée est-il une sorte de no man’s land où aucune loi ne s’applique ?
Un dossier paru dans Marianne du 5 avril 2023 fait des révélations sur les conditions de travail des salariés…
… et il y a de quoi faire parler !
Des tensions internes très fortes
Malgré des logements de fonction et un salaire décent, les conditions de travail au palais de l’Élysée ne sont pas aussi idylliques qu’on pourrait le croire.
En mars 2023, un employé du service argenterie a été remercié après 23 années de bons et loyaux services.
Le week-end qui a suivi, le magazine Marianne révèle que cet employé aurait tenté de mettre fin à ses jours en se jetant sous un RER.
S’il a finalement survécu, le seul élément retrouvé sur lui était son badge de la présidence.
Un ancien syndicaliste de l’Élysée, Patrick Pradier, avait alors dit : “Comment ne pas y voir un signe du profond trouble qui secoue le personnel ?”.
Si Patrick Pradier est défini comme “ancien syndicaliste”, c’est parce qu’aucun syndicat n’est toléré au palais présidentiel.
Il dit ainsi : “La présidence est le royaume de l’impunité”, pointant du doigt des problèmes sérieux de harcèlement moral, de brimades et de chantages divers.
Une absence de dialogue social
Marianne va même plus loin, affirmant que le dialogue social est parfaitement inexistant.
Si plusieurs salariés du palais ont espéré un changement avec l’arrivée d’Emmanuel Macron qui avait promis de changer les choses…
… force est de constater qu’il n’en fut rien.
Pire : malgré plusieurs condamnations en justice pour licenciement abusif ou conditions de travail anormales, l’Élysée n’a jamais versé les montants dus aux anciens salariés.
Et ils veulent faire appliquer une loi travail à l’échelle nationale !
Fait ce que je te dis, ne fait surtout pas ce que je fais !!
Il n’y avait pas besoin de Hollande pour se rendre compte que c’est « dame Trogneux » qui régente tout !
Bonjour,
Pas étonnant que le locataire prenne autant de plaisir à faire trainer la réintégration des suspendus:
« Pire : malgré plusieurs condamnations en justice pour licenciement abusif ou conditions de travail anormales, l’Élysée n’a jamais versé les montants dus aux anciens salariés »