Scandale des maisons de retraites : deux directeurs d’Orpea en détention
Le 26 janvier 2023, le livre Les Fossoyeurs du journaliste Victor Castanet avait déclenché un immense scandale en France.
En ligne de mire : le business (trop) juteux des maisons de retraite.
Après une enquête minutieuse, l’auteur dénonçait les conditions d’accueil et de vie des personnes âgées au sein du réseau Orpea.
Après le scandale vint l’ouverture d’une enquête préliminaire en mai 2022.
Désormais, la justice a décidé de passer à la vitesse supérieure.
Une information judiciaire a été ouverte le 29 juin 2023 et deux anciens directeurs du groupe ont été placés en détention provisoire.
Une enquête accablante
Abus de confiance, escroqueries, abus de biens sociaux, blanchiment en bande organisée, corruption…
La liste des accusations contre Orpea à l’issue de l’enquête préliminaire est longue comme le bras.
C’est pour cette raison que deux anciens directeurs de l’entreprise ont été placés en détention.
Il s’agit de l’ancien directeur général et de l’ancien directeur financier.
Une troisième personne, l’ex-directeur général affilié au groupe d’Ehpad, est, quant à elle, placée sous contrôle judiciaire.
Une enquête de Mediapart et du collectif de journalistes Investigate Europe, avait permis de révéler un immense plan d’opérations financières étranges.
L’entreprise luxembourgeoise Lipany “avait accumulé 92 millions d’actifs, principalement des parts dans de nombreux Ehpad et cliniques gérés par Orpea”, comme l’expliquait Mediapart le 30 juin 2023.
Problème : Lipany appartient à Robert Tribuno…
… ancien conseiller fiscal du patron d’Orpea en Italie !
Les soupçons de détournement d’argent sont donc plus que jamais d’actualité.
Affaire à suivre !
Une enquête sur les » bénéficiaires » de mise sous tutelle vous indiquera les même ignominies.
Par ailleurs ; Les services d’aide à domicile ne sont pas exempts de faits malpropres, voir pires.
Actuellement ; Le chronométrage des taches se déroulent à la minute prêt (pointages des actions effectuée). Ce sont les cadres administratifs qui décident de ce qui sera fait tel jour ou tel heure, pas selon choix du bénéficiaire.
Les heures correspondantes à allocation par droit social d’État telles que l’APA (Aide de la perte d:autonomie) ne sont allouée selon une » ré-estimation » faite par le Conseil Général .. si vous n’embauchez pas directement (initiative interne et non intégré au texte législatif …
Ex : Vous avez un montant qui couvre 26 h mensuel, vous n’en avez que 7 h …
Le public doit le savoir avant que cela ne se banalise, puis se normalisé.