Réouverture de Notre-Dame et droits télévisuels : la nouvelle affaire
Que de rebondissements à l’approche de la réouverture de Notre-Dame de Paris !
Depuis l’annonce de l’événement prévu les 7 et 8 décembre 2024, les affaires s’enchaînent.
Organisation confiée à un proche d’Emmanuel Macron, volonté présidentielle de faire un discours dans l’enceinte de la cathédrale, opposition remarquée du pape…
Et ce n’est pas fini !
Emmanuel Macron pourrait se mettre à dos une nouvelle personnalité : Delphine Ernotte.
La présidente de France Télévision serait “furieuse” d’après un article du Canard enchaîné du 20 novembre 2024.
La raison ?
Une sombre histoire de droits télévisuels.
La diffusion autorisée à TOUTES les chaînes ?
Quelques mois après la cérémonie d’ouverture des JO, Emmanuel Macron veut une nouvelle fois briller aux yeux du monde entier.
Et quoi de mieux que la réouverture de Notre-Dame, l’un des grands symboles de Paris et de la France ?
Le président souhaite “que toute la planète profite de cette cérémonie organisée (en partie) à sa gloire”.
L’intérêt pour l’événement est marqué puisque 80 pays auraient fait part de leur volonté de diffuser la cérémonie.
Du côté de la France, les attentes sont importantes.
C’est pour cette raison qu’Emmanuel Macron aurait demandé à Delphine Ernotte “de donner à la concurrence un accès gratis aux images tournées par France Télés”.
De quoi provoquer la colère de la principale intéressée !
Cette dernière estime que le coût pour France Télévision pourrait être excessivement élevé, pouvant atteindre jusqu’à 700 000 €.
Et un proche du groupe de télévision public affirme auprès du Palmipède : “Si les chaînes intéressées achetaient les droits télé, comme elles le font par exemple pour le 14 juillet, chacune pourrait verser entre 25 000 et 35 000 euros”.
Ce cadeau de France Télévisions voulu par Macron serait donc un véritable manque à gagner…
… à l’heure où l’État effectue d’importantes coupes budgétaires !
Rappelons que l’audiovisuel continue de profiter d’un budget de 4 milliards d’euros par an.
Mais avec l’inflation, un article de France Culture du 11 octobre 2024 estime une perte de pas moins de 80 millions d’euros.
De là à penser que notre président souhaite la mort de la télévision publique…