Primes JO : la marche arrière de Darmanin
Branle-bas de combat à l’approche des Jeux olympiques à Paris !
Les craintes concernant la sécurité sont plus présentes que jamais.
Juste Milieu évoquait dès juillet 2023 la généralisation des caméras de surveillance et l’intervention (très) probable de l’armée pour superviser l’événement.
Sur le papier, l’organisation des JO pouvait aussi compter sur la mobilisation générale des forces de police.
Mais Gérald Darmanin a mis de l’huile sur le feu !
Le ministre de l’Intérieur avait promis aux policiers qu’ils bénéficieraient d’une prime pour les Jeux.
Problème : il semble faire machine arrière !
Une prime pas garantie ?
C’était l’une des grandes promesses de Gérald Darmanin ces derniers mois.
À l’approche des JO, il a demandé de pouvoir compter sur toutes les forces de police, notamment hors d’Île-de-France.
En échange de cette mobilisation sur l’ensemble de l’été, le ministre de l’Intérieur avait promis une prime de 1 900 € par agent.
Mais depuis, la situation semble bloquée.
Un article de L’Indépendant du 22 avril 2024 cite le témoignage de Grégory Joron, secrétaire général du syndicat de police Un1té.
Ce dernier rapporte que “des interactions venant de l’extérieur du ministère de l’Intérieur ralentiss(aient) ou bloqu(aient) les avancées prévues”.
Il précise également que Matignon n’y mettrait pas franchement du sien.
Grégory Joron résume ainsi : “Pour être clair, Bercy bloque et Matignon n’arbitre pas”.
Résultat : les policiers ont décidé de se rassembler le 30 avril 2024 pour faire part de leur mécontentement.
Leur revendication est claire : “S’il n’y a pas d’argent pour les JO, alors il n’y aura peut-être pas d’agent”.
Gérald Darmanin pourra-t-il se permettre de rester sourd aux appels de la police à l’approche des Jeux ?
Rien n’est moins sûr…