Prime JO : le grand mensonge de l’AP-HP
Les Jeux olympiques et paralympiques ont fait partie des moments forts de l’année 2024.
Ils se sont déroulés du 26 juillet au 18 septembre.
Et il faut se rendre à l’évidence : les problèmes longtemps pointés du doigt, notamment sur les questions de sécurité, n’ont pas eu lieu.
Parmi les raisons de ce succès, le fait que de nombreux agents (policiers, personnel hospitalier…) n’ont pas pris de vacances pendant cette période.
Cela leur a permis de toucher une “prime JO”.
Ça, c’est pour la théorie.
Le problème…
… c’est que plusieurs agents non médicaux n’ont jamais rien reçu !
D’énormes incohérences dénoncées
L’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) a fait une grande promesse à l’approche des Jeux olympiques.
Accorder une prime à tous les membres du personnel hospitalier qui travaillaient dans des services mobilisés pour l’événement.
Cette prime s’élevait de 800 à 2 500 €.
Deux conditions étaient requises pour en profiter :
- Avoir travaillé 5 jours par semaine (ou 35 heures) entre le 22 juillet et le 11 août
- Ne pas avoir pris trois semaines de congés consécutives entre le 1er juillet et le 31 août
Plusieurs mois se sont écoulés.
Et de nombreux membres du personnel hospitalier se plaignent de n’avoir rien touché alors qu’ils respectent tous les critères !
Un article du Canard enchaîné du 20 novembre recueille le témoignage d’un infirmier.
Ce dernier dénonce : “Nombre d’agents non médicaux qui entrent dans les critères n’ont rien reçu”.
Mais il y a pire !
Ce même infirmier explique que tous les médecins ont touché une prime, “y compris ceux qui étaient en vacances et qui n’auraient pas dû l’avoir” !
Alors, simple oubli de l’AP-HP…
… ou volonté de prendre le personnel pour des vaches à lait ?