Poutine, Netanyahou et l’Algérie : Macron en roue libre !

Crédits photo : Shutterstock
Le 15 mars 2022, TF1 diffusait la première grande soirée électorale des élections présidentielles.
Huit des douze candidats avaient été invités à débattre, notamment autour du conflit entre l’Ukraine et la Russie qui venait de débuter.
Et les journalistes avaient posé une question : “Vladimir Poutine est-il un dictateur ?”
Emmanuel Macron avait alors répondu : “le plus important, ce n’est pas que je le qualifie […] Ce n’est pas en l’insultant ou en le qualifiant que je serai le plus efficace”.
Une déclaration qui détonne clairement avec les termes que le président français utilise aujourd’hui !
Le 19 août 2025, au micro de LCI, Emmanuel Macron a qualifié Vladimir Poutine de “prédateur, un ogre à nos portes”.
Une façon de durcir une nouvelle fois le ton face à la Russie ?
Le problème, c’est que le locataire de l’Elysée a lâché les chevaux sur d’autres sujets géopolitiques de premier plan…
Netanyahou et tensions avec l’Algérie : Macron en roue libre !
Emmanuel Macron semble vouloir durcir le ton et s’imposer sur les grands dossiers internationaux du moment.
C’est ce qu’a montré la rédaction du Parisien qui est revenue sur les grandes déclarations du président ces derniers jours, dans un article du 21 août 2025.
Il faut dire que, le 7 août 2025, il a fait fort en demandant “plus de fermeté et de détermination” face à l’Algérie…
… alors qu’il rappelait à Bruno Retailleau quelques mois plus tôt : “On ne peut pas se parler par voie de presse comme ça, c’est ridicule”.
Et sur le cas de Benyamin Netanyahou, Emmanuel Macron n’est pas plus tendre.
Le 19 août 2025, le Premier ministre a écrit une lettre au président français lui reprochant “d’alimenter le feu de l’antisémitisme”.
De quoi pousser le président français à durcir le ton en promettant une réponse de l’Elysée…
Emmanuel Macron veut-il s’imposer comme chef de guerre et rappeler le poids de la France dans un contexte géopolitique tendu à plusieurs niveaux ?
Est-il encore une fois dans la stratégie du “en même temps” ?
Toujours est-il, l’eurodéputé du Rassemblement national Thierry Mariani a rappelé que “des guerres peuvent se déclarer par accident avec ce genre de propos”.
Un rappel qu’il est toujours important de faire…
… à moins que ce ne soit l’objectif de notre président ?
Diabolisation de l’adversaire et peur de l’ennemi extérieur :
des symptômes classiques du fascisme ?
En 1998, Umberto Eco a publié un essai rassemblant 14 points de méthodologie.
L’objectif : permettre de savoir si un dirigeant est fasciste ou non.
Ces 14 points sont devenus classiques pour parler de Vladimir Poutine, Xi Jinping ou encore Viktor Orban…
Mais qu’en est-il pour un dirigeant occidental comme Emmanuel Macron ?
De la guerre permanente à la peur de l’ennemi extérieur (et intérieur) en passant par la diabolisation de l’adversaire…
Ces traits courants des dirigeants fascistes ne peuvent-ils pas également s’appliquer au président français ?
C’est la question que Rémy de Juste Milieu s’est posée.
Il a repris tous les points de la méthodologie d’Umberto Eco.
Et il en a profité pour voir si ces points coïncident avec l’attitude d’Emmanuel Macron.
Tout cela a donné son premier livre politique : Emmanuel Macron est-il fasciste…
… que vous pouvez découvrir dès maintenant !
