Poulets ukrainiens : ce milliardaire qui inonde l’UE
Connaissez-vous Yuriy Kosyuk ?
Cet homme est à la tête de MHP, une immense entreprise d’élevage (et d’exportation) de poulet ukrainien.
Si, un peu partout au sein de l’Union européenne, la colère gronde, c’est en partie à cause de lui…
… car ses exportations bénéficient de très jolis avantages qui lui ont permis de développer sa fortune, en particulier depuis le conflit entre l’Ukraine et la Russie !
Une (très) belle exemption de droits de douane
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le pays bénéficie de quelques cadeaux de l’Union européenne.
Parmi eux, l’exemption de droits de douane sur toutes ses exportations et la suppression des quotas.
Une très belle aubaine pour le domaine agricole ukrainien…
… qui en a bien profité, notamment dans le secteur de la volaille.
Comme l’explique un article du Journal Du Dimanche du 4 février 2024, “nous sommes passés en 2014 de 40 000 tonnes à plus de 230 000 tonnes en 2022 quand les frais de douane et les quotas ont été supprimés”.
Un problème se pose toutefois.
L’Ukraine ne connaît pas les mêmes normes que l’Union européenne…
… mais du poulet ukrainien, transitant par la Pologne ou les Pays-Bas, peut être étiqueté comme élevé en UE.
C’est ce que nombre d’agriculteurs reprochent à l’instance européenne qui manque de contrôle sur l’origine de ses productions.
Reste donc à savoir ce que Yuriy Kosyuk a à faire dans tout cela.
Notre homme est à la tête de près de “90 % de l’importation de poulet” grâce à MHP.
Ses usines comptent 2 millions de poulets…
… ce qui crée une sacrée concurrence déloyale avec les agriculteurs français, par exemple, restreints à 40 000 bêtes par élevage.
Mieux encore : notre homme est, selon Forbes, à la tête d’un empire de 1 milliard d’euros, faisant de lui la sixième fortune du pays.
L’origine de sa fortune ?
Frédéric Mousseau, auteur d’un rapport intitulé “Guerre et spoliation, la prise de contrôle des terres agricoles ukrainiennes”, l’explique :
“Non seulement il s’est enrichi ces deux dernières années avec la levée des droits de douane, mais en plus il a bénéficié de financements majeurs de la part d’institutions comme la Banque mondiale ou la Berd”.
Profiteur de crise, dites-vous ?
Tout ceci est immonde…Florian Philippot et François Asselineau avaient dénoncé ces importations il y a déjà plusieurs mois. Boycott des poulets non français, des plats préparés etc…Mieux vaut en manger moins mais de meilleure qualité !
comme dit Isaflo… on torpille nos paysans et on laisse des industriels sans scrupules se faire du pognon, de la coke et des putes… La vie est bien faite.