Pédocriminalité : de nouvelles révélations sur l’affaire Cottineau ?

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En septembre 2024, l’ancien candidat aux élections départementales pour La France Insoumise Pierre-Alain Cottineau était accusé du pire.
Cet assistant familial, très engagé dans le monde associatif, aurait participé activement à un réseau pédocriminel.
L’affaire a défrayé la chronique quelques mois plus tard, en février 2025, grâce à un article du Parisien qui revenait sur les faits gravissimes reprochés à Cottineau.
Et alors que plus personne (ou presque) ne parle de cette affaire…
… la rédaction du Parisien vient de faire de nouvelles révélations !
Un agrément qui lui permettait “d’accéder” à des enfants
Pierre-Alain Cottineau aurait-il demandé (et obtenu) son agrément pour être plus proche d’enfants à abuser ?
La question se pose à la lecture de l’article du Parisien du 10 juillet 2025.
On y apprend qu’il aurait écrit aux hommes de son réseau pédocriminel pour leur dire : “j’ai des enfants à disposition”.
Et peu de temps après avoir eu son agrément, Cottineau aurait abusé d’un bébé de 5 mois.
Il s’agissait du premier enfant qui lui avait été confié…
Par la suite, un autre témoignage a émergé, mettant en scène plusieurs hommes qui auraient violé un jeune garçon de 2 ou 3 ans.
Une vidéo aurait notamment été retrouvée.
Les enquêteurs ont pu y remarquer une housse de couette qui apparaissait dans une autre vidéo, montrant cette fois-ci le viol d’une fillette de 3 ou 4 ans.
Le point commun entre ces deux enfants ?
Tous deux ont également été placés sous la responsabilité de Pierre-Alain Cottineau.
Comble de l’horreur : l’homme n’aurait pas hésité à introduire “des doses de Xanax, de somnifères et même de Poppers” dans le yaourt d’une de ses victimes.
Vous l’avez compris : on touche à l’impensable…
… et le pire, c’est que tout cela ne date pas d’hier.
Un premier signalement par sa mère en 2007 ?
D’après la rédaction du Parisien, Pierre-Alain Cottineau n’en était pas à son coup d’essai.
Alors qu’il n’avait que 15 ans, en 2007 ou 2008, il aurait “agressé sexuellement un enfant de 4 ans gardé par sa mère”.
Sa mère était en effet assistante maternelle à domicile.
Et elle aurait signalé l’événement à la protection maternelle et infantile (PMI).
Pour autant, rien n’a jamais été fait.
Une preuve supplémentaire de l’inertie juridique et politique autour de ces thématiques extrêmement lourdes ?