Palestine – Israël : cessez-le-faux !
Depuis le déclenchement du conflit entre Israël et la Palestine, nos médias sont à fond.
Plus personne ne parle de l’Ukraine, Poutine n’est plus le grand méchant à abattre.
Pour autant, les éléments de langage n’ont pas beaucoup varié.
Manichéisme permanent, commentaires hâtifs, parti-pris sordides…
Depuis plusieurs semaines, nos spécialistes de plateaux préférés sont de retour…
… et gare à ceux qui auraient une pensée divergente !
De Caroline Fourest à Christophe Barbier en passant par Raphaël Enthoven, nombreux sont ceux à tenir des propos tout à fait contestables.
De quoi vouloir leur demander de cesser-le-faux…
… en gardant le juste milieu en ligne de mire !
C’est tout le but de la nouvelle vidéo de Juste Milieu : “Palestine – Israël : cessez le faux !”, disponible le 2 novembre à 18h !
Qu’en pensez-vous ?
N’hésitez pas à donner votre avis en commentaire et à partager autour de vous !
Bonjour,
j’ose soumettre un préambule à votre discussion.
J’ai écouté le Juste Milieu you tube de mercredi, j’avoue être un peu mal à l’aise avec tout ça et me poser quelques questions. Moi simple citoyen sans aucune culture, je voudrais faire un parallèle : Est ce que l’équipe de juste milieu considère aussi que les bombardement de Berlin et sur le Japon à la fin de la 2eme GM, qui ont fait quelques centaines de milliers de morts civils innocents mais qui ont mis fin à aux régimes les plus abjects (jusqu’à maintenant), pourraient être aussi considérés comme crime contre l’humanité? Si on suis votre résonnement, on met Churchill, Roosevelt, De Gaulle au même niveau qu’Hitler? Je ne suis ni juif, ni musulman, ni rien, et ne vote plus (je sais c’est pas bien) donc je suis ni pour l’un, ni pour l’autre bien au contraire. Mais là face à de tels régimes crades et peuples fous qui désirent anéantir non seulement les juifs mais aussi tous ceux qui ne pensent pas comme eux, je pense que le « juste milieu » n’est pas tenable si notre modèle de liberté veut survivre (j’ai vécu 4 ans au Moyen Orient dans un pays arabe « éclairé » qui était justement conscient des dérives de ses voisins, j’ai aussi vécu au nord de l’Inde ..). Faut pas oublier qu’on parle de gens qui découpent des bébé vivants, et qui exécutent des gents dans une salle de spectacle à Paris sans autres raison. C’est con, mais à par se soumettre à ces barbares et disparaitre je ne sais pas comment les peuples désirant vivre libres et en paix peuvent éviter une guerre au risque d’accélérer la fin de l’humanité (je sais c’est paradoxal)…
Je suis d’accord avec la ligne générale du raisonnement ; je regrette quelques détails, comme le recours à « Psychopathologie du totalitarisme », d’Ariane Biheran.
Il me semble évident que la tendance à voir la folie chez ceux qui ne pensent pas comme nous est justement ce qui est à craindre. D’ailleurs « le » totalitarisme n’existe pas plus que « la » droite ou « la » gauche : ce sont des idées très diverses qui animent les totalitarismes, et pour ce que je vois toute idée suscite sa branche totalitaire.
Quant à l’idée de la folie totalitaire, ça fait peut-être des scènes drôles dans les films avec Bébel ou dans Stalag 13, mais c’est cliniquement faux : les régimes dits totalitaires sont dirigés par des hommes normaux.
Finalement, qualifier l’ennemi (totalitaire, psychopathe, gauchiste, fachiste, bolchevique…), c’est condamner d’un mot, et donc s’épargner la peine de juger dans l’enchevêtrement des actions et réactions où ils eurent lieu les seuls actes. Nommer une idéologie pour la condamner est l’équivalent de la croyance en la prédestination en religion : tu es ceci, donc tu es coupable (ou damné, en religion), mais si tu es cela, tu es innocent (ou sauvé, en religion).
Aussi : je ne trouve pas que Bauer soit si digne d’être loué ici : il souhaite qu’on ne s’en prenne pas au Qatar, mais en quoi est-ce ici une marque de modération ? Il rappelle le rôle des dirigeants israéliens dans la marche du Hamas vers le pouvoir, et certes c’est utile, mais il en conclut à la nécessité, somme toute, de présenter un front uni contre un camp.