Mike Borowski : « Vous serez contrôlés, vous n’aurez rien… mais vous serez heureux ! »
Il fût un temps, il y a de cela un peu plus de deux siècles, un pays qu’on nommait la France a tourné le dos à la monarchie pour embrasser la République. Ce peuple autochtone emplis d’idéaux a bravé l’interdit face à ce que les Montagnards appelaient le « tyran ».
Libre à chacun de croire ou non à cette fable. Cependant, elle reste malgré tout un fondement de l’école républicaine, et tout élève la connaît. Les Français ont deux principes immuables. Deux principes contre lesquels ils ne transigeront pas, comme des commandements gravés dans la roche. On ne peut ni les effacer, ni les amender, ni en changer la signification.
C’est ainsi depuis un texte fondateur qui a régi cela juridiquement : la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Toute constitution républicaine de la 1ère à la 5ème possède ce socle en préambule, et il y a de fortes chances qu’il en soit ainsi si d’autres républiques arrivent un jour. C’est dire l’importance aussi bien juridique que philosophique de ce texte.
Et dans ce texte, on retrouve les 2 principes fondateurs, au-dessus de toutes les autres questions, évoqués précédemment.
1/ La liberté
Article 1er
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Article 4
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
2/ Le droit de propriété
Article 17
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.
Article 2
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.