Microsoft achète son droit de polluer !
À l’heure où chaque effort compte, où chaque geste est essentiel pour sauver la planète…
… Microsoft a trouvé une toute autre stratégie !
Connue pour son impact environnemental, on pourrait penser que l’entreprise tenterait de se mettre au diapason.
D’ailleurs, c’est ce que pourrait laisser penser son projet de soleil artificiel dont vous parlait Juste Milieu et dont le but est de produire une énergie décarbonée.
Mais derrière les jolies intentions se cachent parfois des annonces bien plus surprenantes.
Le 16 mai 2023, un article de Numerama révélait, en effet, que Microsoft avait acheté des millions de crédits carbone…
… lui permettant de polluer comme elle l’entend !
La capture du carbone dans le viseur
Parmi toutes les nouvelles résolutions de Microsoft, celle de capturer le carbone fait probablement partie des plus étonnantes.
La technologie est aujourd’hui connue et populaire mais connaît de sérieuses limites.
Qu’à cela ne tienne : Microsoft a signé un contrat avec l’entreprise danoise Ørsted, achetant des crédits pour 2,76 millions de tonnes de dioxyde de carbone.
Le CO2 sera saisi dans une centrale électrique danoise sur 11 ans.
La capture de CO2 présenterait bien des avantages, d’où la volonté pour la multinationale d’investir dans ce secteur.
Le plan pour Ørsted est simple d’après Numerama : “En capturant le carbone biogénique issu des centrales de production de chaleur et d’électricité à partir de biomasse et en le stockant sous terre, il est possible non seulement de réduire, mais aussi d’éliminer le CO2 de l’atmosphère”.
Une démarche pas si écologique
Qu’on se le dise : l’accord signé entre les deux sociétés est une autorisation pour Microsoft de polluer pendant plusieurs années.
L’achat de crédits carbone est, en effet, très mal perçue, considérée comme une volonté pour les entreprises de retarder leur transition écologique.
De plus, le principe même interroge.
Ørsted convertit des tonnes de copeaux de bois en énergies (électricité et chauffage) en brûlant ces copeaux.
Si l’idée que les arbres absorbent plus de CO2 dans leur vie qu’ils n’en émettent au moment d’être brûlés relevait du consensus…
… il semble que ce ne soit plus vraiment le cas et que les résultats soient plus nuancés.
De plus, trop peu de centrales utilisent encore ce procédé, ce qui rend son impact d’autant plus limité à grande échelle.
Autant dire que cet accord avec Microsoft semble relever davantage de l’élément de communication qu’autre chose !
Bonjour,
Pourquoi ne pas préciser dans votre article que le taux de CO2 dans l’atmosphère est entre 0.03 et 0.04 % ?
Pourquoi ne pas préciser que le taux de CO2 du aux activités humaines est de 1.12 % ? Et qu’il est donc concrètement impossible de faire baisser ce taux !
Pourquoi ne pas préciser que les végétaux ont besoin de CO2 pour pousser ? Plus le CO2 est faible, moins les végétaux poussent !
Autrement dit, il s’agit d’une entreprise criminelle que de faire baisser ce taux de CO2, pour nous affamer ! Ils utilisent encore et toujours les mêmes méthodes : inversion des valeurs, inversion accusatoire et peur !