Michel Onfray, crépuscule d’une GIROUETTE ?
Philosophe, essayiste, polémiste, auteur…
Peu de casquettes manquent à Michel Onfray !
Souvent applaudi pour ses positions parfois contre la doxa, il ne manque jamais une occasion de se faire remarquer sur la scène médiatique.
Au moment du Covid, par exemple, notre homme n’a pas hésité à adopter des postures rarement entendues.
Enfin, dans un premier temps…
… et les autres exemples ne manquent pas !
En creusant un peu plus, il est difficile de ne pas souligner les (nombreux) retournements de veste du philosophe.
Des amitiés surprenantes auprès de ceux qui sont ensuite devenus ses ennemis, une fluctuation régulière de ses positions, de vraies contradictions philosophiques…
Qui est VRAIMENT Michel Onfray ?
Pour le savoir, découvrez la vidéo de Juste Milieu : “Michel Onfray : crépuscule d’une girouette ?”, disponible le 21 avril à 18h !
Alors, qu’en pensez-vous ?
N’hésitez pas à donner votre avis en commentaire et à partager autour de vous !
Avec honte et confusion, je propose une version corrigée de mon commentaire, dans lequel je me suis trompé sur le prénom de l’historien Epstein, confusion assez sérieuse hélas. Mille excuses. 😳
Quant à votre vidéo sur « le crépuscule d’une girouette », elle est un peu injuste sous quelques aspects.
À mon sens le plus notable est le reproche à cet homme de gauche d’avoir voté pour Mitterrand en 1981 : je crois me rappeler que toute la gauche vota pour lui au moins au second tour, y compris le parti communiste, et qu’il dirigeait le P.S. si je ne m’abuse depuis sa création au congrès d’Épinay, 10 ans plus tôt. Toute la gauche serait donc coupable à ce tarif-là.
D’ailleurs le livre de Péan fut publié des années plus tard : seule l’extrême droite rappelait alors en France le passé vichyste de Mitterrand. Les principes énoncés par de Gaulle impliquaient le pardon du passé collaborationniste de ceux qui changèrent de camp assez tôt avant le débarquement et n’avaient pas de sang sur les mains – ce qui correspond au cas de Mitterrand. Les communistes, eux, eurent un bien plus grand passif sur ce point, avant de résister aux Allemands, mais à partir de l’invasion de l’U.R.S.S. (22 juin 1941).
De plus en France la première résistance fut de droite ou d’extrême droite, voire antisémite, et en règle générale la collabaration fut de gauche (voir, de l’historien Simon Epstein, Le Paradoxe français), quoique personnellement Mitterrand, qui manifesta dans sa jeunesse aux côtés de militants de l’Action française, semble bien avoir été de droite ou d’extrême droite.
Et selon Jean Lacouture, la famille de Gaulle aurait été abonnée à l’Action française jusqu’à sa mise à l’Index par le pape.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_paradoxe_français