Larry Fink et BlackRock : quand la finance américaine pilote Davos
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Le 15 août 2025, Larry Fink, PDG de BlackRock, et André Hoffmann, vice-président de Roche, ont été nommés co-présidents par intérim du Forum économique mondial (ou “World Economic Forum”).
La surprise ? Peter Brabeck-Letmathe, ancien patron de Nestlé, pressenti pour assurer l’intérim, a été écarté des nominations.
Comme le relève Le Monde du 21 août 2025, cette décision illustre deux choses :
- le maintien discret mais ferme de Klaus Schwab en arrière-plan ;
- l’irrésistible montée en puissance des intérêts américains.
BlackRock n’arrive pas simplement à Davos : il impose sa main sur le volant des élites…
Chaque réunion, chaque comité, chaque discussion est désormais influencée par le géant financier, capable de transformer un forum en véritable salle de pilotage globale !
Les affaires d’abord, l’utopie après
Le World Economic Forum (WEF) a beau affirmer avoir pour but d’: « améliorer l’état du monde », la réalité est nettement moins humaniste.
Google, J.P. Morgan, Meta, Coca-Cola…
Que des entreprises américaines bien attentives à sécuriser leurs intérêts, financent Davos avant tout pour conclure des deals.
Larry Fink, démocrate d’origine mais proche de Donald Trump, manie cette influence avec une précision chirurgicale.
Le Monde souligne que même ses engagements ESG (environnement, social, gouvernance) se plient volontiers aux nécessités du capitalisme global.
Avec Fink au volant, le WEF ressemble moins à un forum d’utopistes qu’à une salle de commandement transatlantique.
L’euro numérique : qui tiendra vraiment les commandes ?
Et maintenant que l’euro numérique s’apprête à entrer en scène, le tableau devient encore plus clair.
Les mêmes acteurs qui pilotent Davos pourraient bien dicter les règles de la monnaie de demain…
Nous vous avons d’ailleurs préparé un dossier à lire de toute urgence : “L’euro numérique c’est maintenant”, que vous pourrez retrouver avec votre abonnement à notre revue d’actualité Juste Mensuel.
Parce qu’il faut bien se rendre compte d’une chose essentielle,…
… la finance mondiale ne se contente pas de regarder le futur : elle le prépare, le modèle et le verrouille avant même que les citoyens n’aient compris ce qui arrive !
