JO 2030 : quand Barnier sème le chaos !

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Michel Barnier tente un grand retour en politique !
Le Premier ministre le plus éphémère de la Vème République est candidat pour l’élection législative partielle qui aura lieu en septembre 2025 dans la 2ème circonscription de Paris.
S’il parvient à se faire élire, il quittera ses fonctions, notamment au sein de l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030.
Rappelez-vous.
Dès le 17 décembre 2024 (soit quelques jours après son départ de Matignon), Juste Milieu avait évoqué la possibilité que Michel Barnier fasse partie du comité chargé d’organiser l’événement.
Pari gagnant !
Mais moins d’un an après son arrivée, il pourrait déjà claquer la porte…
… en laissant derrière lui des problèmes dont il est en grande partie responsable !
Un vrai “désordre local”
Michel Barnier faisait partie des organisateurs des Jeux olympiques d’Albertville en 1992.
Il n’y avait donc pas de surprise de le voir revenir pour les JO d’hiver dans les Alpes en 2030.
Toutefois, il a créé quelques soucis, comme l’expliquent les journalistes du Parisien dans l’édition du 28 juillet 2025.
Un “témoin” dont le nom n’est pas cité révèle que Barnier “a quasi acté que Val-d’Isère serait sur la carte des sites, au mépris de certaines contraintes techniques”…
… dès son arrivée à Matignon !
La station avait été retirée de la liste des lieux possibles d’épreuves en décembre 2023 et n’a été réintroduite que le 23 juillet 2025.
Petite précision qui a toute son importance : l’ancien Premier ministre est très proche de Jean-Claude Killy, ancien skieur alpin qui a grandi et vécu dans la station.
Les deux hommes ont travaillé ensemble sur l’organisation des JO d’Albertville.
Et Barnier l’appellerait même “mon frère” !
De quoi penser que l’amitié entre les deux hommes a pesé dans la balance ?
Comme si ça ne suffisait pas, Michel Barnier aurait “pris seul l’initiative de rencontrer les maires des stations, sans se soucier du désordre que cela pourrait créer localement”.
Un désordre aux allures de chaos…
Reste à espérer qu’en cas d’élection à Paris, l’ancien Premier ministre saura se cantonner à ses missions !