Infirmière en Seine-Saint-Denis, ATSEM dans l’Hérault : des scandales pédocriminels au cœur des institutions

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Deux affaires pédocriminelles récentes, l’une en Seine-Saint-Denis, l’autre dans l’Hérault, mettent à nu une question qui dérange : comment des professionnels de la petite enfance ont-ils pu franchir l’irréparable sans être détectés ?
Une infirmière du service de réanimation néonatale (de 26 ans) à l’hôpital de Montreuil a été mise en examen pour agressions sexuelles sur mineurs, captation et diffusion d’images pédopornographiques, selon le parquet de Bobigny.
Les faits, rapportés le 02 août 2025 dans Libération, concernent deux nourrissons !
Oui, vous avez bien lu : des nourrissons !
Ils ont été révélés suite à la diffusion sur TikTok de plusieurs vidéos alertant sur « un scandale dans un hôpital du 93 ».
Suspendue à titre conservatoire, la professionnelle a reconnu les faits, affirmant avoir agi sur instigation de son ancien compagnon.
L’affaire a suscité un véritable émoi dans l’établissement, au point que des mères ayant accouché un an plus tôt ont rappelé l’hôpital, paniquées.
Hérault, même effroi
Quelques jours plus tôt, le 31 juillet 2025, Libération relayait également une affaire similaire dans l’Hérault : une assistante d’école maternelle (de 59 ans), elle aussi mise en examen pour viols et agressions sexuelles sur neuf enfants !
Là encore, une figure de confiance. Là encore, un cadre censé être protecteur. Là encore, une fracture béante dans la vigilance institutionnelle.
Deux régions, deux affaires, un même constat : la proximité professionnelle avec des enfants en bas âge n’empêche pas, hélas, les pires dérives…
Reste à espérer que les enquêtes fassent toute la lumière sur celles-ci qui, selon les déclarations, n’auraient rien de collectif. Peut-être.
Mais deux affaires aussi graves en si peu de temps et dans des contextes similaires ne manqueront pas de relancer un débat de fond sur la prévention, le contrôle, et le silence complice.