Grève à la CPI pour non-respect des droits de l’homme ?
La Cour pénale internationale (CPI) est un outil juridique indispensable.
Chargée de gérer tous les procès pour génocides et crimes de guerre, c’est une cour qui nous permet d’avoir un regard sur les horreurs qui peuvent être perpétrées dans le monde.
En résumé, les droits de l’homme, ça la connaît.
Alors qu’il est étonnant d’apprendre que plusieurs membres de la CPI étaient en grève pendant plusieurs jours…
… pour non-respect de leurs droits fondamentaux !
Des équipes de défense pour leurs droits
Du 5 au 10 décembre se tenait à La Haye l’assemblée annuelle des 123 pays qui constituent la Cour pénale internationale.
Le lieu a une valeur hautement symbolique, accueillant entre autres les bâtiments du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.
Toutefois, au cours de cette assemblée, Le Canard Enchaîné du 14 décembre révèle que les équipes de défense ont décidé de faire la grève.
La cause ?
Ces équipes considèrent que leurs droits fondamentaux ne sont pas respectés par l’instance.
Un comble !
Il faut dire que les conditions de travail semblent disparates entre elles et les autres personnels, salariés et fonctionnaires.
Les équipes de défense n’ont “pas de congés payés, de congés parentaux, d’assurance-santé ou chômage”, pour reprendre les révélations du Palmipède.
Les personnels en grève demandaient également la mise en place d’un soutien psychologique.
Il faut dire qu’ils sont confrontés régulièrement à des dossiers extrêmement compliqués…
… mais une nouvelle fois, ils sont exempts de ce soutien, contrairement aux autres membres de l’instance.
Une chose est sûre : l’affaire ne s’est pas ébruitée.