Élections américaines : une victoire de Trump voulue par l’UE ?
Et si Donald Trump représentait un espoir pour l’Union européenne ?
L’ancien président américain est dans la course pour un deuxième mandat.
Cette campagne présidentielle 2024, plus folle que jamais, offre un boulevard à Trump, pour l’instant.
Une perspective qui pourrait faire craindre le pire du côté de l’UE…
En 2020 au Forum de Davos, Trump avait été très clair : “Si l’Europe est attaquée, nous ne viendrons pas vous aider”.
Une phrase qui fait plus que jamais écho alors que le conflit entre l’Ukraine et la Russie s’enlise depuis 2022 et que les pays de l’UE y laissent de plus en plus de plumes.
Et ce n’est pas la seule remarque du candidat à la Présidentielle américaine sur l’Union européenne.
Le site Toute l’Europe, dans un article du 28 octobre 2024, a recueilli toutes les saillies de Trump quand il était président.
Mais l’Union européenne ne semble pas vraiment lui en tenir rigueur…
… car certains espèrent secrètement sa victoire lors du scrutin le 5 novembre 2024 !
Une façon de renforcer l’Europe ?
Face aux États-Unis et à la Chine, l’Union européenne a de plus en plus de mal à s’imposer.
Une réalité que Christine Lagarde a pointé du doigt le 31 octobre 2024 auprès des journalistes du Monde.
Elle explique notamment que “le décrochage de l’Europe est une réalité, celui de la France aussi”.
Mais la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines pourrait redonner du baume au cœur aux Vingt-Sept.
Un “diplomate européen chevronné” a été interrogé par Politico le 30 octobre 2024.
Son nom n’est pas révélé.
Et il explique : “Le retour de Trump serait un choc bénéfique qui permettrait à l’UE d’aller de l’avant, comme la pandémie ou la crise énergétique après la guerre en Ukraine”.
Un constat partagé par “plusieurs diplomates et responsables de l’UE”.
Pourquoi un positionnement aussi inattendu de la part d’instances pour qui Trump représente une menace majeure ?
La raison est également donnée par Politico : “Une présidence Trump serait tellement hostile à l’Europe que celle-ci n’aurait d’autre choix que d’augmenter ses dépenses de défense, de renforcer son secteur numérique et de clarifier sa politique à l’égard de la Chine”.
L’Union européenne, plus grand profiteur de crise du monde ?
Ce serait un comble !