Conflits d’intérêts : Muriel Pénicaud va profiter de la loi… Pénicaud
Ça faisait longtemps que Muriel Pénicaud n’avait pas donné signe de vie mais la voilà de retour !
Un article de Libération du 29 novembre dernier nous révélait que l’ancienne ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion avait trouvé un nouvel emploi.
Après avoir été nommée ambassadrice de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE)…
Après avoir échoué à prendre la tête de l’Organisation internationale du travail (OIT)…
La voilà qui fait son entrée au conseil d’administration de Galileo Global Education !
L’entreprise a été créée en 2012 et connaît un développement exponentiel depuis quelques années…
… grâce à la loi Pénicaud !
Une loi transformant l’apprentissage
La loi Pénicaud, votée en 2018, est l’une des lois les plus importantes du premier quinquennat d’Emmanuel Macron.
Elle a permis, en effet, la modification d’accès à la formation et à l’apprentissage et a, dans le même temps, rectifié les conditions d’accès au chômage.
C’est cette loi qui a notamment renforcé le contrôle des demandeurs d’emploi.
Toutefois, un autre élément, moins connu, est également inclus dans la loi Pénicaud et c’est le site du gouvernement qui le dit en ces termes : “Le projet de loi vise la création de passerelles entre secteurs public et privé pour ne pas pénaliser ceux qui prennent le risque d’une expérience dans le secteur privé”.
Alors, une fois que la loi est passée, autant en profiter !
Muriel Pénicaud, tout comme ses anciens confrères recasés au fil des années, fait donc ses premiers pas dans une entreprise qui connaît son succès grâce à elle.
Un beau et juste retour des choses !
Soulignons, une nouvelle fois, le rôle de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP)…
… qui ne voit aucun problème à ce recasage, tant que l’ancienne ministre n’entre pas en contact avec ses anciens collaborateurs.
Circulez, y a rien à voir !
Charité bien ordonnée commence par soi-même…
La cécité macronienne est très orientée, « n’est-il pas ?»
Punaise que le monde est bien fait.