Ce qu’il faut savoir sur les Dates limites de consommation (DLC)
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Les DLC sont une obligation légale sur les produits périssables.
Dans ce cadre, une fois que la date est passée, les supermarchés n’ont plus le droit de vendre.
Leur consommation est considérée comme “dangereuse” pour la santé.
Ce sont des règles sanitaires, pas des règles absolues !
De toute évidence, un yaourt ne peut pas devenir un “dangereux poison” alors qu’il était “délicieux” la veille.
Les DLC sont des indications, calculées sur 2 critères principaux :
1. Les potentiels risques sanitaires
Ce que l’industrie agroalimentaire redoute le plus, c’est d’envoyer un consommateur à l’hôpital.
Pas que la santé de ses clients l’inquiète… C’est que la réputation de la marque est en jeu !
Si l’affaire se médiatise, c’est la mauvaise publicité assurée.
Et leur calcul est relativement simple. Une mauvaise publicité engendre moins de ventes, donc moins de profits.
L’objectif est donc de ne prendre AUCUN risque.
C’est pour cette raison que les DLC sont calculées avec de grosses marges de sécurité (2, 3 parfois 5 fois trop courtes…) !
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2. La stabilisation du goût
Le goût des aliments évolue avec le temps. C’est tout à fait normal, le contraire voudrait dire qu’il est bourré de stabilisateurs !
Le parfait exemple, ce sont les yaourts.
On sait tous qu’ils deviennent légèrement acides au bout de quelques jours/semaines. Mais ça ne change pas pour autant leur comestibilité.
Pourtant, l’industrie agroalimentaire ne l’entend pas de cette oreille !
Il est hors de question qu’un consommateur ne retrouve pas exactement le même goût à chaque fois qu’il achète le produit ou le consomme.
Il ne faut pas que leur réputation en pâtisse !
Et c’est donc une raison de plus de placer la DLC avant que le goût ne risque de changer.
Peu importe si le produit reste parfaitement consommable !
Les DLC sont beaucoup trop courtes
En additionnant les risques sanitaires et la stabilisation du goût, on se retrouve avec des DLC beaucoup trop courtes, parfois même délirantes !
Résultat, la plupart des produits que l’on achète sont comestibles plusieurs jours et/ou semaines après la DLC !
La première conséquence de ces DLC trop courtes, c’est le gaspillage alimentaire.
Des centaines de milliers de produits parfaitement comestibles partent à la poubelle tous les jours !
Si j’avais l’esprit mal tourné je pourrais même penser que l’industrie agroalimentaire a tout intérêt à nous faire jeter, puis racheter leurs mêmes produits…
Qu’est-ce que la date de durabilité minimale (DDM) ?
La DLC n’est pas la seule date qui peut être indiquée sur les produits.
On peut également trouver la DDM, soit la Date de Durabilité Minimale (anciennement DLUO).
Cette DDM indique la date après laquelle un produit perd en qualité, principalement nutritionnelle.
Cette date est souvent précédée de la mention : “À consommer de préférence avant le…”
On la trouve principalement sur les produits à longue durée de conservation, comme les pâtes, les fruits secs ou le riz.
Il est donc tout à fait possible de consommer les aliments après cette date, sans prendre de risque pour sa santé !
Les 3 meilleurs alliés en cas de doute
Avant d’aller plus loin, il est important de préciser que ce n’est pas parce que les DLC sont souvent beaucoup trop courtes qu’il faut faire n’importe quoi.
Le risque d’intoxication alimentaire peut être réel.
Malheureusement, il n’y a pas de méthode infaillible pour savoir si un produit est encore comestible ou non.
Mais en cas de doute, il y a 3 très bons alliés :
- l’aspect : il a changé, des moisissures sont apparues ou l’emballage s’est déformé ;
- l’odeur : elle est inhabituelle, désagréable voire même insupportable ;
- le goût : il n’est pas celui attendu ou que tu as un réflexe de déglutition.
C’est qu’il faut le jeter !
Le corps humain est bien fait. Il a évolué pour être capable de détecter des aliments à risque.
Il ne faut donc pas hésiter à suivre son instinct.
Et en cas de moindre doute, mieux vaut jeter.
Qui est Antoine Ledu ?
Passionné de survie et d’autonomie, Antoine Ledu lance en novembre 2020 le projet Apprendre Préparer Survivre.
À travers sa newsletter gratuite, Antoine délivre des stratégies concrètes pour aider ses lecteurs à développer leur résilience et faire face aux différentes crises du quotidien.
De nombreux sujets sont abordés :
– l’autonomie alimentaire avec le stock de nourriture, la conservation des aliments, le potager, les plantes sauvages… ;
– la survie physique avec le sac d’évacuation d’urgence, le secourisme, le matériel indispensable, etc. ;
– la survie financière avec l’or, l’argent, les crypto-monnaies,… ;
– l’autonomie en eau et énergie à travers les expériences d’Antoine dans sa BAD (Base autonome durable).
Et bien d’autres thématiques indispensables pour se protéger et protéger sa famille.