Bitcoin accélère la transition énergétique
Toutes les semaines, Juste Milieu accueille de nouvelles plumes. Auteurs, experts, citoyens engagés… On vous laisse la parole pour réfléchir encore un peu plus !
Parmi les innombrables critiques adressées au Bitcoin, il y en a une qui revient souvent : sa consommation énergétique.
“Si le Bitcoin était un pays, sa consommation d’énergie serait classée au 21ème rang mondial” peut-on lire sur certains médias.
Aujourd’hui, le Bitcoin consommerait entre 200 et 250 TWh chaque année, soit environ la moitié de la consommation annuelle française.
Je n’aborderai pas ici les raisons d’une telle consommation (il me faudrait un article dédié).
Sachez simplement que cette consommation était voulue par son créateur. C’est précisément ce qui rend le Bitcoin infalsifiable, et par conséquent, c’est en partie de là que découle sa valeur.
Mais revenons au sujet que je voulais partager avec vous. Le Bitcoin est donc dénoncé car il serait “incroyablement sale” (selon les mots de Bloomberg).
Le problème avec cette affirmation, c’est qu’en plus d’être incorrecte, elle attise la colère, favorise l’incompréhension et radicalise les opinions.
En réalité, le Bitcoin est beaucoup moins polluant qu’on voudrait nous le faire croire.
Il serait même indirectement bénéfique pour la planète, car il permettrait d’accélérer la transition énergétique. Ça peut sembler contre-intuitif mais vous allez vite comprendre pourquoi.
Tout repose sur l’idée que la mobilité du mineur de Bitcoin (celui qui consomme de l’énergie pour faire tourner le réseau) permet de résoudre les 2 gros problèmes liés aux énergies renouvelables.
Les mineurs de Bitcoin utilisent les surplus d’énergie verte inutilisée
Il y a 2 gros problèmes avec les énergies renouvelables, qui ralentissent la transition énergétique.
– Problème n°1 : les énergies renouvelables sont instables. Il n’y a pas toujours du vent ou du soleil. Et la technologie actuelle des batteries ne permet pas de stocker le surplus d’énergie.
– Problème n°2 : les énergies renouvelables sont souvent inamovibles et isolées géographiquement. On ne choisit pas où le vent va souffler le plus fort. Ni le lieu le plus efficace pour construire un barrage. Et là encore, la technologie nous empêche de transporter l’électricité sur de trop grandes distances sans subir de grosses pertes.
On ne peut pas déplacer un barrage. On ne décide pas des jours où il fait beau. En revanche, un mineur de Bitcoin, lui, peut s’installer n’importe où dans le monde.
En installant un simple conteneur rempli de processeurs, on peut ainsi miner du Bitcoin au pied d’un barrage par exemple. Lorsque ce dernier produit trop d’électricité, il peut ainsi revendre le surplus au mineur de Bitcoin.
Ainsi, pendant la saison des pluies en 2020, environ 50 % de la capacité totale du minage de Bitcoin était localisée dans la région de Sichuan, en Chine, où l’on trouve de nombreux barrages en surproduction d’électricité à cause des afflux d’eau.
L’électricité produite étant beaucoup moins chère que celle issue d’énergies fossiles, elle incite les mineurs de Bitcoin à s’installer proche de telles installations vertes.
Résultat : selon la plateforme CoinShares, plus de 74 % du Bitcoin était miné à partir d’énergies renouvelables en 2019.
À titre de comparaison, la part des énergies renouvelables en Allemagne atteignait les 43 % cette année-là, alors qu’il s’agit du pays le plus avancé au monde en la matière.
Donc, non seulement le Bitcoin est un bien meilleur élève que n’importe quel pays du monde, mais surtout (et ça peut sembler contre-intuitif) il pourrait même accélérer la transition énergétique.
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Comment le minage de Bitcoin va accélérer (et rentabiliser) la transition énergétique
Imaginez une petite ville isolée de 1 000 habitants, alimentée par une centrale à charbon.
Le maire décide de fermer cette centrale polluante et de passer au 100 % solaire. Il évalue le coût du projet.
Par jour de grand soleil, il calcule qu’il faudrait 1 000 panneaux solaires pour répondre aux besoins des 1 000 habitants.
Dans ces conditions, le coût total du projet serait de 1 million d’€ (1 000 € par panneau).
Quelle chance, c’est exactement le budget qu’il avait à disposition !
Mais son adjoint lui fait remarquer qu’il y a des nuages 1 jour sur 2 dans leur ville. Ces jours-là, les panneaux sont moins efficaces.
Ce n’est plus 1 000 mais 2 000 panneaux solaires qu’il faudrait pour remplacer totalement la centrale à charbon.
Le coût du projet double et passe à 2 millions d’€ ce qui dépasse largement le budget du maire qui devrait annuler ou reporter son projet.
Mais grâce au minage de Bitcoin, son projet du 100 % solaire redevient possible
Je m’explique.
Le maire installe donc 2 000 panneaux solaires pour 2 millions d’€. Il dispose d’1 million € de budget.
Pour financer le million manquant, il autorise un mineur de Bitcoin à s’installer à côté du parc solaire pour utiliser le surplus d’énergie.
Par mauvais temps, le parc génère pile assez d’électricité pour la ville, comme prévu.
Mais par jour de grand soleil, le parc génère 2 fois trop d’électricité. C’est là que le mineur de Bitcoin fait tourner ses machines avec de l’électricité propre et peu chère puisqu’elle serait sinon inutilisée.
Ce genre d’installation est déjà une réalité. Voici par exemple une photo satellite de la plus grande ferme de panneaux solaires de l’État d’Idaho, aux Etats Unis.
Ce genre d’installation peuvent ainsi être partiellement financées par des mineurs de Bitcoin qui y trouvent leur compte.
Encore plus dingue : au Salvador, les autorités minent le Bitcoin avec l’énergie de leurs volcans. Autrefois, le pays avait 10 % de surplus d’électricité qu’il ne savait pas distribuer. Aujourd’hui, ce surplus qui serait normalement gâché produit 20 000 Bitcoins chaque année.
Sur les 107 MW que produit l’installation, 5 MW sont dédiés au minage de Bitcoin, ce qui permet de financer le développement de cette énergie propre.
Mineurs de Bitcoin : les clients d’énergie en dernier recours
Vous l’aurez compris, les mineurs de Bitcoin sont les clients d’énergie en dernier recours.
Selon le lieu et la source d’une énergie, celle-ci peut être produite en excès (trop de vent, trop de pluie, trop de soleil…).
Alors plutôt que de gâcher l’électricité verte produite, les producteurs préfèrent revendre l’électricité à prix cassée à des mineurs de Bitcoin.
90 % des bénéfices des mineurs de Bitcoin dépendent du coût de leur électricité. Et grâce à leur mobilité, ils peuvent s’installer partout, y compris dans des lieux isolés où l’électricité coûte beaucoup moins cher.
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Alors là, voici un article qui mérite le prix Nobel de la mauvaise foi et de la désinformation.
Le minage de bitcoin est extrêmement énergivore. Donc, pour que cette activité soit rentable, il faut de l’énergie à bas prix. Jusqu’en juin 2021, date à laquelle la Chine a fortement réduit les autorisations de minage sur son territoire, plus de 60% du minage se faisait en Chine car l’électricité produite à base de charbon y était très bon marché. Bravo l’écologie!
Quand à prétendre que le minage permettrait de rentabiliser les excédents de production d’énergies renouvelables quand il y en a, est tout aussi absurde. Commençons d’abord par produire assez d’énergies renouvelables pour satisfaire les besoins essentiels. Quand ce sera le cas, cela signifierait donc que le bitcoin ne pourrait fonctionner que par alternance quand il y a surproduction. Ok, mais pas sûr que cela continue à susciter autant d’intérêt dans ce cas. Et surtout, pourquoi gaspiller une énergie précieuse qui pourrait être stockée sous forme d’hydrogène ou dans des batteries pour être réutilisée lorsque la production n’est plus suffisante.
Le meilleur moyen de vivre sur des énergies renouvelables n’est pas d’installer des quantités de production astronomiques (ce qui pose d’autres problèmes écologiques majeurs) pour que la production soit toujours suffisante pour satisfaire la demande et en écrêtant les excès de production avec des activités aussi absurdes que le minage de BTC. Il faut au contraire rationaliser les utilisations en évitant les gaspillages, limiter les capacités de production au strict nécessaire (pour des raisons écologiques et économiques) et équilibrer les réseaux en développant des moyens de stockage énergétique à court (batteries) et à long terme (hydrogène, pompage turbinage…). Le BTC est juste un moyen futile de consommer une énergie qui va devenir un bien précieux.
Tout à fait d’accord avec vous !
Toute cette propagande n’a qu’un but, arnaquer ceux qui voudraient sauver leurs économies et qui hésitent encore à les changer en or.
J’en ai déjà tellement marre de devoir réexpliquer encore et encore, que le principe des monnaies réelles repose sur la confiance. Contrairement à cette escroquerie du bit-coin-coin qui repose sur la technologie, aux mains de ceux qui gouvernent et qui sont les seuls à pouvoir tricher avec. Que c’est l’outil parfait pour détruire définitivement les nations et donc notre France. Dorénavant, je me contenterai d’écrire que le bitcoin est l’arme ultime du nouvel ordre mondial. Nombreux sont ceux qui comprendront ce que cela implique…
Va falloir trouver un modérateur ! …. Proprement écoeurant cette imposture !Comment peut on laisser passer cela dans juste milieu ?
Je ne suis pas d’accord sur tous les points. Tout est faux et je peux vous le démontrer facilement, c’est cousu de fil blanc cette histoire de Bitcoin qui accelererait la « transition energétique » (un nouveau mot…pas par hazard, on ne transite pas les technologies de l’energie, pour l’heure juste les automobilistes entre les biocarburants (plus rares) les voitures electriques (danger danger danger je ne mettrai jamais les pieds dans ces cerceuils roulants). Terme inventé dans les années 70’s pour éviter les peur panique, on remplace « crise » energétique par transition, ce qui n’a rien d’une transition en soi, on va droit vers le communisme Chinois.
Si les cables allaient alimenter les maisons aux alentours des energies renouvelables (l’excuse des batteries est grossierement bidon) il n’y aurait pas de pertes. Seulement quand on veut spéculer les prix de l’electricité, faut pas s’étonner qu’ils touvent tous les moyens pour faire croire à une transition écologique meilleure, alors que ce n’est pas le cas du tout. C’est comme les compteurs Linky, ils ne préparent pas à moins consommer mais obliger les gens au bout du compte, à etre espionné chez eux, les Allemands et les Belges n’en ont pas voulu, et pour cause leurs tests aura révélé le fiasco.
Qu’en est il de la lutte pour les libertés en comparaison?, je pense que c’est de tout premier ordre. Avant de penser à l’avenir d’une monnaie virtuelle qui n’a eu de cesse de démontrer qu’elle n’est pas fiable. C’est le pistage à tout bout de champs ce bazar, c’est dangereux pour les installation pas aux dernieres normes (cablage interne de maison). Je me demande ce qui vous passe par la tête.
Et les jeunes n’ont qu’à aller postuler chez les mondialistes, fourvoyés qu’ils sont, c’est ça que vous voulez pour eux?, ou recouvrer votre souveraineté et proposer une concurrence éthique, de ce point de vue on est sur de gagner, ce sont tous des voleurs. C’est pas la spéculation qui va nous en sortir, mais le travail à condition de pouvoir compter ce qu’on donne (parfois 2 fois la tva et tout le reste), dans l’union il n’est plus question si ce n’est balancer de l’argent par les fenetres que le gouvernement aura laissé ouvertes et profitant au passage des arrangements des mondialistes, en même temps qu’ils serrent la vis à tout le monde, même les plus responsables, pour moi c’est terminé bientôt. Ils devront en répondre devant la justice française et internationale. A commencer par le gouvernement Français et Canadien.
pour les coinsés qui n’ont pas encore compris, le bitcoin permet d’avoir un acheteur de dernier recours garantit à un certain prix (4-6 cents/kwh par exemple) et permet donc de rendre rentables de grosses instalation de production d’énergie renouvelable des acteurs privées. ce qui permet en retour d’augmenter la capacité du réseau en ayant une composante de demande flexible qui répond à l’offre, ce qui n’a jamais existé dans l’humanité.
Des pays comme l’allemagne se sont retrouvées par moment à vendre leur éléctricité à prix négatif à leurs voisins, si ils avaient une charge de mineurs flexibles, ils n’auraient pas eu à le faire, et c’est ça qui permet de surdimentioner les instalations d’énergies renouvelables tout en garantissant leur demande, meme en cas de pic de production.
Pourquoi ne pas stocker cette électricité (batteries, STEP, H2…) pour pouvoir la réutiliser quand on en a besoin, plutôt que de surdimensionner des capacités de production qui sont très coûteuses en matières premières et en espaces naturels? De cette manière, il n’y a pas de gaspillage énergétique ou de matières premières. De toute façon, on voit bien que même en surdimensionnant des capacités de production renouvelables, il faut toujours du pilotable au gaz à côté si on n’a pas de capacité de stockage. Les Allemands qui ont poussé à mort l’éolien en font la douloureuse expérience avec leur dépendance au gaz russe. S’ils avaient gardé leur nucléaire, le temps de développer les ENR et le stockage énergétique en parallèle, ils ne seraient pas entrain d’essayer de résoudre la quadrature du cercle. Mais une chose est sûre, pour pouvoir stocker de l’énergie, il faut avant tout éviter de la gaspiller en minant du BTC.
stocker de l’énergie coute horiblement cher, le nucléaire n’a pas la possibilité d’augmenter ou de réduire sa production d’un claquement de doigt et en plus à un débit minimum auquel il peut tourner.
Pour stocker de l’énergie à grande échelle, y a grossomodo 2 méthodes: inverser un barrage hydroélectrique et l’hydrogène.
pour l’hydroelectrique on connait les défaults: on peut pas le faire partout et on doit noyer une valée à chaque fois.
pour l’hydrogène, y a 75% de pertes: 50% à la création, et un autre 50% à la restitution.
Pour le reste, j’ai la fleme d’argumenter car c’est trop long pour uniquement les 2 personnes qui liront ce commentaire
Vos chiffres d’efficacité du cycle de l’H2 sont un peu anciens. Les pertes ne sont plus « que » de 65% avec les nouveaux électrolyseurs et les nouvelles piles à combustible (35% à la prod et 45% à la restitution). L’électrolyseur le plus performant arrive même à un taux de conversion de 84%. Et comme l’H2 produit peut servir à plein d’autres choses qu’à reproduire de l’énergie, on n’a que les pertes à la prod (soit 16% si on se base sur la tech la plus récente). P.ex., la production d’ammoniac pour la fabrication d’engrais serait décarbonée au lieu d’utiliser de l’H2 obtenu par vaporeformage de méthane. Et avec des prix d’électricité verte à prix cassé quand il faut écrêter, l’H2 ainsi produit ne coûterait pas plus cher que l’H2 produit à base de méthane. Rien que ça serait largement plus utile que le minage de BTC pour écrêter les surproductions d’ENR. Cela permettrait d’économiser +/- 300 millions de tonnes de CO2 par an au niveau mondial. Ca, c’est de la vraie transition énergétique et écologique!
C’est consternant de naïveté, mais surtout de mauvaise foi. Cela me fait penser à Google, qui a trouvé un moyen statistique d’essayer de nous persuader qu’il est innocent de toute pollution, malgré ses centaines de milliers de serveurs qui consomment chaque année des paquets de térawatts, mais qui écrit sans vergogne au bas de sa page d’accueil : « Neutre en carbone depuis 2007 ».
Les statistiques, c’est comme la sociologie: cela permet de donner une apparence de vérité scientifique aux thèses les plus malhonnêtes…
on est dans la scientologie là, décidément tout est arnaque en tous lieux sur cette putain de planète !