Bayrou et la dette : porte ouverte pour la privatisation ?

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Sommes-nous en marche vers de nouvelles pertes de souveraineté ?
Le Premier ministre a évoqué, ce 15 juillet 2025, l’éventualité d’une réduction de la participation de l’État dans certaines entreprises.
Une information relevée à la marge par L’Opinion et qui n’a guère quitté ses seules pages…
Le journal tourne le regard dans son édition de ce jour vers l’Agence des participations de l’État (APE).
Cette agence ne vous dit rien ? En résumé, elle agit comme actionnaire pour le compte de l’État en investissant de l’argent public dans de grandes entreprises hexagonales.
Et la tendance est plutôt bonne ces dernières années !
Pour vous donner une idée, l’ensemble des investissements de notre portefeuille public a été évalué en juin 2024 à près de 180 milliards d’euros.
Et grâce à la bonne santé boursière de ces derniers mois, la valeur des actifs cotés est passée de 50 milliards d’euros en octobre 2024 à environ 68 milliards d’aujourd’hui !
Forcément, et même si tout n’est certes pas vendable, en ces temps financièrement pesants, la tentation est grande de se délester d’actions pourtant précieuses…
Emmanuel Macron, coutumier du fait
Jupiter et la privatisation, c’est une histoire d’amour !
Dès que l’on évoque la thématique, impossible de ne pas penser au scandale des turbines Arabelle cédées à General Electric sous l’impulsion d’un Emmanuel Macron qui n’était encore que ministre de l’Economie…
… et il s’agit d’un exemple parmi tant d’autres !
Sans aucun doute possible, notre président ne rechigne jamais longtemps lorsqu’il s’agit de céder des parts de l’État.
Airbus, Thalès, Engie, Aéroport de Paris, FDJ, Orange, Renault …
Quelles seront les prochaines entreprises à se détacher un peu plus de la France ?